Depuis longtemps nous apprécions les jardiniers. Les paysagistes. Ce début d’année
nous paraît du coup propice à relancer le lien avec tous ceux qui, d’une
manière ou d’une autre, contribuent à jardiner
cette terre où nous savons aujourd’hui notre habitation, précaire. Du moins
fragilisée. Le jardinier, s'il ne conçoit pas - comme on pouvait le faire à certaines époques de foi - son action à la manière d'un combat meurtrier entrepris contre le Mal ou les ténèbres, a beaucoup à nous apprendre. Pas seulement au plan
pratique. Mais à des niveaux essentiels. Freud lui-même n’affirmait-il pas à la
fin de sa vie qu’il lui semblait avoir perdu son temps et que la seule chose
importante était le jardinage !
Nous
ne rappellerons pas ici l’étymologie du mot homme
qui accorde fondamentalement ce
dernier à la terre. Le dossier que nous donnons à lire, que nous devons à une jeune paysagiste, y reviendra en détail et, outre de nombreux aperçus
littéraires et philosophiques, donnera à tous ceux qui cherchent à refonder avec le monde des alliances à la fois
durables et profondes, des pistes bien enrichissantes.
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