vendredi 24 août 2018

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jeudi 9 août 2018

CONTES, TEXTILES ET POÉSIE AU MUSÉE DU COSTUME DE SCÈNE À MOULINS DANS L’ALLIER.


« Circé l'enchanteresse estoit vestue d'une robe d'or, de deux couleurs, estoffée partout de petites houppes d'or et de soye, et voylée de grands crespes d'argent et de soye : ses garnitures de teste, col et bras, estans merveilleusement enrichies de pierreries et perles d'inestimable valeur : en sa main, elle portoit une verge d'or de cinq pieds, tout ainsi que l'ancienne Circé en usoit, lorsque, par l'attouchement de cette verge, elle convertissoit les hommes en bestes et en choses inanimées. »

Les historiens du spectacle s’accordent généralement pour voir dans le Balet comyque de la Royne (1), présenté le dimanche 15 octobre 1581 dans la salle du Petit-Bourbon, face au Palais du Louvre, la première ébauche significative de ce qui allait devenir l’Opéra. On voit par la description qu’en donne ici le principal organisateur, l’italien Balthasarini qui prit pour l’occasion le nom de Balthasar de Beaujoyeulx et se fit attribuer le titre de Valet de Chambre du Roy & de la Reyne sa mère, qu’on ne lésinait guère à l’époque sur les costumes et que si ces derniers ne se souciaient que fort peu de naturel ou de vraisemblance, tout semblait bien être fait pour qu’ils concourent avec les autres éléments du spectacle à émerveiller le spectateur et mettre surtout en valeur la magnificence des personnalités qui l’avaient commandité (2).

samedi 4 août 2018

L’ÉTÉ NE FERME PAS LES YEUX.


Fernand Léger, Le Campeur, vers 1954, Biot



L’été. Nous avons la chance de pouvoir profiter de la franchise du moment non pour pratiquer le saut à l’élastique ou le jet ski mais pour nous adonner aux plaisirs de la marche, aux joies de la baignade sur des plages peu fréquentées ou des cours d’eau encaissés cherchant leur voie parmi les roches et glissant sur des pierres où nous n’avons jamais mis le pied… Et nous aimons l’été l’idée d’une autre vie ailleurs. Dans les couleurs et les odeurs d’un pays qui n’est pas le nôtre. D’une campagne différente. Soumise à des régimes de vents et de chaleurs, de découpes des ombres, d’affirmations parfois brutales de lumière qui réveillent nos sens d’ordinaire peu enclins à se trouver brusqués.