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Le Musée des Beaux Arts d’Orléans possède d’intéressants portraits de ce Jean-Baptiste Perronneau dont les critiques de l'époque, entraînés sans doute par la plus grande célébrité de Quentin de La Tour, eurent tendance à rabaisser le talent. C’est vrai qu’au moment où la bourgeoisie française commence à vouloir faire étalage de ses réussites, il n’hésitait pas à représenter des personnes de moins grande qualité que son rival. Il est intéressant de noter à ce propos, les réactions des milieux prétendûment éclairés du temps qui se désolaient de cette profusion de portraits consentis à des gens jugés sans importance. On ne disait pas à l’époque « qui ne sont rien ». Quel serait aujourd’hui leur effroi découvrant la course frénétique à l’image qui s’est emparée de chacun !
À titre de curiosité j’ai pensé que les lecteurs de ce blog auraient plaisir à découvrir, dans le texte, les considérations que, grâce à Gallica, j’ai pu retrouvées sur ce phénomène de démocratisation de l’art du portrait dont J.B. Perronneau fut dans la seconde moitié du XVIIIème siècle l’un des artisans.