Les éditions L’œil
d’or, qui ont entrepris en 2004, de se lancer dans la publication des
œuvres de Mark Twain en faisant appel à la même illustratrice, Sarah d’Haeyer
et surtout au même traducteur, Freddy Michalski, bien connu des amateurs de
romans noirs américains pour ses traductions notamment d’Ellroy, de James Lee
Burke ou d’Edward Bunker, viennent de sortir un ouvrage qui, par les temps
qui courent, ne devrait pas manquer d’intéresser un certain public. Celui que
révolte le cynisme ou l’hypocrisie par lesquels les puissances qui sont
parvenues à conquérir le droit de nous gouverner tendent à dissimuler, tant à
leurs yeux qu’à ceux des autres, les ravages que leur politique, causent au
sein des populations qu’elles devraient avoir pour vocation de protéger.
Chacun à notre place nous sommes les acteurs de la vie littéraire de notre époque. En faisant lire, découvrir, des œuvres ignorées des circuits médiatiques, ne représentant qu’une part ridicule des échanges économiques, nous manifestons notre volonté de ne pas nous voir dicter nos goûts, nos pensées, nos vies, par les puissances matérielles qui tendent à régir le plus grand nombre. Et nous contribuons à maintenir vivante une littérature qui autrement manquera à tous demain.
mercredi 30 janvier 2019
mardi 22 janvier 2019
PÉQUENOT DU COSMOS. PIERRE IVART. UN GRAND ARTISTE DE NOTRE TEMPS
« Je parlerai dans ce poème/ D’un monde qui a
déjà bien avancé dans son recul… Dans sa/ Dévastation. » Ce monde dont
entreprend de nous parler Ivar Ch’Vavar, dans La vache d’entropie que viennent de publier les éditions Lurlure,
s’il est bien celui d’abord de son enfance, ce petit territoire rural du
Pas-de-Calais sis entre Montreuil-sur-Mer et Berk, est en réalité bien plus
vaste. Plus vaste aussi sans doute que celui qu’il appelle sa Grande Picardie Mentale, à ne pas
confondre avec ce qui se fait aujourd’hui frauduleusement appeler Hauts-de-France et qu’il ne peut
s’empêcher d’appeler Hauts-de-Merde.
Il me semble être tout simplement, le monde, notre monde à tous, non seulement
celui que le grand troupeau des « politiciens,
journalistes, communicants, et même "intellectuels", philosophes
déclarés, psychanalystes pour le prime time des télés » passé aux
ordres du capitalisme, a fini par imposer à chacun d’entre nous et que l’auteur
figure, à sa manière, sous les traits de l’automobiliste pressé, « vague forme, en buste, massif et obtus,
raidi derrière les vitres de sa bagnole sinistre» mais celui qui en
profondeur se confond avec notre destinée d’être, jeté un jour dans la Grande
Pâture des existences, pour s’en aller, plus ou moins droit, vers la mort.
vendredi 11 janvier 2019
D’ÂME & DE CHAIR. EXERCICE DE L’ADIEU DE JEAN-PIERRE VIDAL.
LE TINTORET SUZANNE ET LES VIEILLARDS VIENNE |
Il est des livres
dans lesquels j’ai plus de difficulté à entrer que d’autres. Ainsi les ouvrages
à caractère moral reposant sur des successions d’aphorismes. Je crois que
l’évolution de ma propre pensée m’a progressivement éloigné de tout ce qui,
formule générale, concept ou autre, tend à emprisonner la réalité dans l’obscure
abstraction des structures closes.
lundi 7 janvier 2019
2019. SI NOUS CESSIONS NOS CONCERTS D’OISEAUX ?
CONCERT D'OISEAUX DE PAUL DE VOS |
LA MAISON SNIJDERS & ROCKOX dans la belle ville d’Anvers est
une de ces maisons-musées dont je me dois de recommander à chacun de ne manquer
la visite sous aucun prétexte. Inutile d’en faire ici la présentation :
tout se trouve aujourd’hui sur le net ; notamment un excellent guide du visiteur téléchargeable en PDF.
Dans la partie qui fut autrefois le logis du célèbre peintre
de nature morte, Snijders, le visiteur découvrira deux de ces intrigants Concerts d’oiseaux dont le maître de
maison contribua, par une grande toile aujourd’hui exposée au Musée de
l’Ermitage, à lancer la vogue tant à Anvers qu’à Londres où des peintres comme Jan
Fyt, Paul de Vos, Melchior d’Hondecoeter, Jan Van Kessel et Jakob Bogdany en déclinèrent
de multiples versions.
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