Chacun à notre place nous sommes les acteurs de la vie littéraire de notre époque. En faisant lire, découvrir, des œuvres ignorées des circuits médiatiques, ne représentant qu’une part ridicule des échanges économiques, nous manifestons notre volonté de ne pas nous voir dicter nos goûts, nos pensées, nos vies, par les puissances matérielles qui tendent à régir le plus grand nombre. Et nous contribuons à maintenir vivante une littérature qui autrement manquera à tous demain.
vendredi 15 décembre 2023
DES NOUVELLES DE NOS ATELIERS DE TRADUCTION LITTÉRAIRE.
mardi 12 décembre 2023
« IL N’Y A DE VRAIS LIVRES QUE DES LIVRES RICHES ET COMPLEXES. » ENTRETIENS AVEC L’AUTEUR ANGLAIS TOBY LITT.
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Depuis quelque temps, il semble que j’apprécie de plus en plus de me pencher en direction de ces années parfois lointaines dont mon PC me propose chaque matin de visualiser par l’image les traces qu’il en a retenues. C’est vrai que mon passé est sûrement plus riche désormais que mon futur. Même si ce qui me reste entièrement, physiquement et surtout aventureusement à vivre, aura toujours plus de poids à mes yeux que les reliques même les plus aimables, avantageuses, de mes années disparues.
Ce matin, par exemple, je me suis avec plaisir replongé dans les souvenirs des quelques jours de décembre 2008 où j’ai imaginé, suite à une demande un peu vague de la Maison des Ecrivains et de la Littérature de l’époque, d’accompagner le jeune et brillant romancier anglais Toby Litt, dans une suite de rencontres à Lille avec divers groupes de professeurs auxquels dans le cadre de mon action de formateur j’ambitionnais de faire découvrir et surtout mieux comprendre la littérature, je dirais, non conformiste et réellement nourrissante de leur temps.
vendredi 8 décembre 2023
SOUVENIR. UN BEL EXEMPLE D’ATELIER D’ÉCRITURE ACCOMPAGNÉE ET PARTAGÉE.
Il y aura bientôt quinze ans, j’ai participé pour la seconde fois à l’opération des 10 mots de la langue française dont grâce au poète et professeur missionné François Coudray qui l’a adaptée avec le succès qu’on sait d’abord à l’Amérique Latine, maintenant aux pays d’Europe du Sud-Est, notamment la Turquie, je suis aujourd’hui, mais comme auteur, l’actualité.
La somme de travail que nous avons mobilisée, les jeunes et moi, à l’occasion de cette opération doublée d’un concours que nous avons d’ailleurs remporté pour la seconde fois[1], mérite je crois que je tire aujourd’hui de l’oubli ce qui en reste avec tous partageable. Certes, j’imagine mal, du fait des malheureuses évolutions qu’aura subies le système scolaire au cours de ces dernières années, qu’il se trouvera encore un professeur pour reprendre à son compte les formes de travail que nous avons adoptées. Mais la façon dont nous avons envisagé d’aborder avec les jeunes ce qu’on appelle l’écriture, la forme d’atelier que nous avons mise en place devrait pouvoir inspirer la réflexion de beaucoup de collègues insatisfaits des formules faciles, toutes faites et si peu efficaces qui sont malheureusement le lot de ce qui le plus souvent aujourd’hui se pratique à l’intérieur des classes.
mercredi 14 avril 2021
QUELQUES TRAVAUX AUTOUR DES DÉCOUVREURS. BRAVO À L’ENSEMBLE DES ACTEURS.
Reçu hier les fascicules que la Maison de la Poésie de Rennes a réalisés à partir des textes élaborés par les élèves et des entretiens qu’ils ont eus avec Pierre Vinclair et Flora Bonfanti, en 2020 suite à leur sélection dans le cadre du Prix des Découvreurs.
J’y découvre entre autre ces 2 textes d’élèves du lycée de l’Élorn à Landerneau qui disent beaucoup de choses. Notamment que l’intervention de la poésie contemporaine à l’école permet à nos jeunes de mettre des mots sur les choses qu’ils vivent. Les mots de leur présent. Qui leur donneront peut-être le sentiment que la parole donne prise un peu plus sur la vie. Qu’elle élargit, pour peu qu’on y travaille et s’y montre attentif.
Je retrouve aussi, à travers la restitution des échanges menés à distance pour cause de confinement avec Pierre Vinclair, les bonnes ondes que Jean-Michel Le Baut dont j’ai eu déjà à vanter le travail, réussit à communiquer à ses élèves de première du lycée de l’Iroise à Brest (VOIR).
Merci à Lucie Desaubliaux, Médiatrice à mi-temps et à Guibert Sylvain, Professeur relais Daac à la Maison de la Poésie de Rennes, ainsi qu’à toute l’équipe de cette sympathique Maison. Et bravo naturellement aux élèves qui ont activement participé à ces échanges ainsi qu’aux équipes pédagogiques qui les ont intelligemment encadrés.
vendredi 20 novembre 2020
CAR TOUTE PEINE EST SUPPORTABLE DANS LA CLARTÉ. SUR LES ÉLÉGIES ÉTRANGLÉES D’OLIVIER BARBARANT.
MOTHERWELL, Spanish elegy with marine blue, 1977 |
Publié à l’origine le 17 janvier 2014 sur l’ancien blog des Découvreurs, suite à la rencontre que nous avions organisée au Channel de Calais pour des élèves du Lycée Berthelot, ce compte-rendu nous a paru intéressant à reproduire aujourd’hui sur notre nouveau blog. Dans la continuité de la toute dernière page de nos Fastes consacrée à la suite donnée par Olivier Barbarant à la revue Contre-Allée.
Pourquoi travailler à mettre ses émotions en mots? N'est-ce
pas suffisant de les vivre, tout simplement? Surtout si elles sont
douloureuses. Et qu'on sait l'écriture impuissante.
Un poème a t'il jamais ramené personne à la vie ?
Questions pertinentes auxquelles il est nécessaire
d'apporter des réponses à la fois claires et constructives. C'est à cela que
s'est employé le poète Olivier Barbarant face aux lycéens venus
l'interroger sur ses Élégies étranglées.
Oui, pour Olivier Barbarant le poème part toujours d'une émotion. D'une émotion qu'il éprouve, c'est vrai, le besoin, la nécessité, de mettre en mots. Non pour l'intellectualiser, l'analyser, en produire une explication. Mais pour, la "réinscrire" dans le fil de son existence, "rebrancher " le langage sur ce qui a été vécu. Manière de faire coïncider quelque chose de très général et du coup partageable ( les mots) avec quelque chose de très personnel. Et toujours singulier.
jeudi 15 octobre 2020
RELIRE ! PIERRE GARNIER: UNE LIBERTÉ EN MOUVEMENT
Bien entendu encore, notre esprit est complexe. Et le monde,
si l'on en croit les journaux mais aussi l'innombrable littérature, n'est pas
non plus tout simple. Et c'est pourquoi les touts derniers poèmes de Pierre
Garnier qu'on trouvera dans (louanges) ont ceci à nos yeux d'irremplaçables:
ils manifestent à quel point la poésie n'a pas besoin d'être laborieuse,
intellectualisée à l'extrême, pour exister. Qu'elle est capable de parler au
vieillard aussi bien qu'à l'enfant. A celui qui dispose d'un réservoir de
quelques milliers de mots comme à celui qui n'en maîtrise encore que quelques
petites centaines. Nous ne voulons pas faire ici l'éloge de l'ignorance. Et de
la facilité. Ni de l'antiélitisme primaire. Nous savons à quel point la
connaissance élève. Mais à la condition qu'elle soit accompagnée d'une
véritable sensibilité. Qu'elle conserve son inquiétude. Sa capacité aussi à
toujours s'interroger. S'émerveiller. Dans le souci d'atteindre une plus grande
liberté.
dimanche 5 juillet 2020
BONNES FEUILLES. INGÉNIEURS DE L’ÂME DE FRANK WESTERMAN.
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mardi 30 juin 2020
ÉLARGIR NOTRE MERVEILLEUSE CAPACITÉ DE PAROLE. DOSSIER FINAL D'EXTRAITS POUR LE PRIX DES DÉCOUVREURS 2020-21.
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mercredi 17 juin 2020
CAHIER D’EXTRAITS PRIX DES DÉCOUVREURS 2020-21. SANDRA MOUSSEMPÈS.
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mercredi 10 juin 2020
CAHIER D’EXTRAITS PRIX DES DÉCOUVREURS 2020-21.QUATUOR D'EMMANUEL MOSES.
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jeudi 4 juin 2020
CAHIER D’EXTRAITS PRIX DES DÉCOUVREURS 2020-21. NAGER VERS LA NORVÈGE DE JÉRÔME LEROY.
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Quatrième des Cahiers d’accompagnement du
Prix des Découvreurs 2020-21, celui consacré au livre de Jérôme Leroy fait l’objet
une fois encore de nouveaux prolongements. Le jeune lecteur y trouvera matière
à réfléchir sur l’engagement et sur la nostalgie. Il découvrira peut-être cet
univers particulier de la saudade, aura peut-être envie de suivre sur Google maps
les itinéraires de l’auteur au cœur de la France profonde, réagira sans doute à
la courte séquence d’un film de Jean Eustache que nous lui proposons de voir,
regardera de façon peut-être plus attentive l’un des chefs-d’œuvre de l’impressionnisme
de Monet, appréciera j’espère l’une des plus belles toiles – Les Amoureux
- d’un peintre naturaliste toujours trop méconnu Emile Friant, fera un petit détour
vers les poèmes d’automne de Guillaume Apollinaire, le roman d’Alain-Fournier, Le
Grand Meaulnes et aussi, pourquoi pas le Bonjour tristesse de
Françoise Sagan. Le tout j’espère sans rien qui pèse ni qui pose, à l’image de
cette poésie attachante, ouverte et intimiste signée Jérôme Leroy.
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samedi 30 mai 2020
CAHIER D’EXTRAITS PRIX DES DÉCOUVREURS 2020-21. ALVÉOLES OUEST DE FLORENCE JOU.
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mercredi 27 mai 2020
CAHIER D’EXTRAITS PRIX DES DÉCOUVREURS 2020-21. AUTOBIOGRAPHIES DE LA FAIM, SYLVIE DURBEC.
lundi 25 mai 2020
CAHIER D’EXTRAITS PRIX DES DÉCOUVREURS 2020-21. FAUT BIEN MANGER D’EMANUEL CAMPO.
mercredi 20 mai 2020
METTRE EN PLACE DES PROJETS AUTOUR DU LIVRE, DE L’ECRITURE ET DE LA LECTURE DANS LE CADRE DE L’EAC.
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Points abordés
EAC, place au livre !
- Le contrat territorial d’Éducation artistique et culturelle de la ville de Reims
- Cannes, ville 100% EAC
- Nicolas Ancion : « Friction, dévoilement, collision »
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- Des repères pour évaluer une action
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