Heureux aujourd’hui
d’avoir pu mener à bonne fin ce second et troisième épisode du programme d’atelier
de traduction littéraire que nous avons proposé au lycée Berthelot de Calais.
Après la séquence espagnole il y a quinze jours en compagnie de l’écrivaine argentine
Vivian Lofiego qui vient d’y traduire le Bad Girl de Nançy Huston, c’était
cette semaine comme la semaine précédente au tour de l’allemand avec la
traductrice Carole Fily, lauréate du Prix Pierre-François Caillé de la
Traduction, en 2017. Nous entamons la dernière séquence avec l’écrivain
américain Eddy Harris, présent sur ces deux derniers jours pour une petite
dizaine d’heures avec les lycéens, avant de terminer sans doute en février avec
Martine De Clercq, autour de l’Île rebelle, son Anthologie, dans la célèbre
collection Poésie/Gallimard, de la poésie britannique au tournant du
XXIe siècle.
Chacun à notre place nous sommes les acteurs de la vie littéraire de notre époque. En faisant lire, découvrir, des œuvres ignorées des circuits médiatiques, ne représentant qu’une part ridicule des échanges économiques, nous manifestons notre volonté de ne pas nous voir dicter nos goûts, nos pensées, nos vies, par les puissances matérielles qui tendent à régir le plus grand nombre. Et nous contribuons à maintenir vivante une littérature qui autrement manquera à tous demain.
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