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jeudi 20 mai 2021

CAHIER D’EXTRAITS PRIX DES DÉCOUVREURS 2021-22. ET PUIS PRENDRE L’AIR D’ÉTIENNE FAURE AUX ÉDITIONS GALLIMARD.

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 Second de nos Cahiers d’accompagnement pour le Prix des Découvreurs 2021-22, le document que nous mettons aujourd’hui en ligne est consacré à l’ouvrage d’Étienne Faure, intitulé Et puis prendre l’air. Publié par Gallimard ce livre se situe dans la droite ligne de l’idéal défini par Baudelaire dans ses Petits Poèmes en Prose, celui d’« une prose poétique, musicale sans rythme et sans rime, assez souple et assez heurtée pour s'adapter aux mouvements lyriques de l'âme, aux ondulations de la rêverie, aux soubresauts de la conscience ». Et comme chez son illustre prédécesseur si ce recueil brosse bien comme une série de tableaux de notre vie moderne, il n’en est pas moins aussi l’occasion d’exprimer la nostalgie de tout ce qui avec le temps, les temps, s’il n’a pas disparu, s’en va disparaissant. À commencer par les mots, les tournures, aujourd’hui délaissées que c’est un régal ici, au détour de la phrase de voir revivifiés.

Il sera, je pense, intéressant de faire réfléchir notre curieuse jeunesse à cette profondeur de langue, à sa capacité aussi d’entrecroiser tant de plans de réalité, intérieures comme extérieures. De donner ainsi, aussi bien à voir, à sentir, qu’à réfléchir et à rêver. Comme c’est le cas encore avec son medium propre du beau travail de Rémi Tournier qui a bien amicalement accepté d’accompagner les extraits que nous avons choisis de certaines de ses photographies.

POUR TÉLÉCHARGER LE CAHIER EN PDF

mardi 4 mai 2021

POÉSIE/PARTAGES N° 7. POÈMES CHOISIS DE THIERRY METZ ACCOMPAGNÉS DE PHOTOGRAPHIES D’ODILE ROBINOT.

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Oui, j’ai découvert les photographies d’Odile Robinot sur Facebook. Qui n’est pas que le simple déversoir des frustrations narcissiques qu’on connaît. Et se prête heureusement aussi à d’autres types nourrissants de rencontres. Mais comme rien ne me semble pire aujourd’hui que de s’installer à demeure dans le pur virtuel, de ne tisser de liens qu’abstraits, théoriques, immatériels, quand il m’a fallu songer à trouver un artiste pour accompagner de ses images le Cahier que j’envisageais de consacrer à l’un de ces poètes[1] que je propose régulièrement à l’attention de ceux qui veulent bien me faire un peu confiance, j’ai pensé à cette Odile Robinot qui me semblait avoir la forme de sensibilité qui me paraît nécessaire à la réalisation d’un travail de ce genre. Au téléphone nous avons donc parlé. Nous sommes découverts des points communs. Géographiques, poétiques ainsi que des affinités de caractère. Et c’est ainsi qu’échangeant, pour le pur plaisir d’échanger et d’apprendre à se connaître et sans que je me souvienne du cheminement qui a pu y conduire, je me suis retrouvé à lui proposer de me faire parvenir la matière d’un Cahier consacré à un poète auquel je n’avais pas pensé mais dont je sais à quel point certains de mes amis le vénèrent.

Aujourd’hui donc, j’ai le plaisir d’inviter tous ceux qui s’intéressent à ce blog à découvrir ce nouveau Cahier numérique de Poésie en Partages consacré à Thierry Metz ainsi qu’au travail photographique d’Odile Robinot qui l’accompagne. Odile Robinot pour qui la poésie constitue depuis longtemps un espace privilégié de relation au monde qui l’entoure a effectué la sélection des textes qu’elle a choisi de faire résonner avec ses propres photographies. Ce n’est pas à moi naturellement de juger ici du résultat de ce travail mais je suis sûr qu’il saura toucher la plupart de ceux qui auront la curiosité de s’y pencher. Comme je suis sûr que seront nombreux ceux qui auront plaisir à constater que la voix de ce beau poète que fut Thierry Metz, bien au-delà de sa disparition, continue de se faire entendre. Et d’être partagée.  

LIRE LE CAHIER AVEC CALAMEO

[1] En l’occurrence il s’agissait de Camille Loivier dont on découvrira bientôt le Cahier que nous lui consacrons, acompagné lui aussi des photos d’Odile Robinot.

 

jeudi 21 janvier 2021

POÈMES VS PHOTOGRAPHIES. POUR PROLONGER NOTRE PLAISIR À LIRE JAMES SACRÉ.

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Pour compléter notre tout récent Cahier de Poésie en Partages consacré à James Sacré, je vous propose de découvrir un texte extrait d’un de ses livres que je préfère, America solitudes, paru chez André Dimanche il y a maintenant un peu plus de 10 ans. Tous les textes dans ce gros livre qui se présente comme une sorte de road movie poétique à travers l’Amérique des États-Unis, sont intéressants. J’en ai choisi un évoquant avec humour l’un de ces objets qui nous est aujourd’hui devenu de plus en plus indispensable, notamment au cours de nos voyages : l’appareil photo. Dont on voit, quand on est par exemple un habitué de Facebook, que les productions sont infiniment plus populaires que les meilleurs poèmes. On y retrouvera facilement le rapport complexe que James Sacré entretient avec ce grand réel qui nous déborde ainsi qu’avec le temps qui n’en est finalement qu’une composante particulière.

Enfin j’aimerais adjoindre à ce moment Sacré, cette belle réflexion du philosophe Paul Audi sur ce qu’on appelle en art comme en poésie « l’expression » : « Exprimer quelque chose veut d’abord dire (ce « d’abord » est ici essentiel) s’exprimer soi-même et s’exprimer soi-même, manifester un pathos. Quel pathos ? Celui de la vie venant en soi au gré de son auto-affection incessante, mais qui ne souffrirait plus de se souffrir soi-même ».  Créer, Paul Audi, éditions Verdier, 2010, page 356, dans le chapitre intitulé Prendre la parole.

N.B.  La photo de James Sacré est de Jean-Louis Estèves.

 

vendredi 11 décembre 2020

POÉSIE/PARTAGES N° 2. SE COLTINER GRANDIR DE MILÈNE TOURNIER.

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J’ai rencontré la poésie de Milène Tournier il y a quelques mois suite à la parution de son premier vrai livre aux éditions lurlure[1]. L’intérêt de son écriture et sa capacité de résonance m’ont très vite semblé faire évidence. C’est la raison pour laquelle je lui ai demandé de m’adresser quelques textes pour ces Cahiers Numériques de Poésie en Partages que nous avons inaugurés avec Stéphane Bouquet. L’idée de faire alterner ainsi des poètes largement reconnus et des voix nouvelles de qualité me paraît une idée séduisante comme le fait aussi de pouvoir, grâce aux vertus du numérique, mettre de la façon la plus soignée et la plus stimulante possible, un aperçu du travail de tous ces auteurs, à la disposition des esprits curieux amateurs de belles découvertes.


Les textes que nous a donnés Milène Tournier sont des textes encore inédits qu’elle a rassemblés sous le titre évocateur de se coltiner grandir. Il s’agit d’une succession de textes courts qui tournent effectivement autour de cette expérience particulière de vivre qu’est celle de quiconque reste profondément attaché à l’esprit d’enfance, à la dimension protectrice et chaleureuse d’une famille attentive, tout en cultivant son inquiétude profonde du monde où il lui faut trouver solitairement sa place. Les mots du quotidien sont là comme ceux de la sensibilité ouverte et vulnérable. Et la phrase toujours très simple touche le plus souvent juste. Ce qui pour moi veut dire : rejoint presque constamment l’émotion.

Cette émotion on la retrouve je crois dans les photos que Milène Tournier m’a communiquées pour non pas illustrer ce Cahier mais en accompagner sous une forme autre sa projection vers le monde. Ces photos on ne s’étonnera pas trop finalement qu’elles soient celles de son propre père, Rémi Tournier que nous sommes heureux donc d’accueillir avec elle dans ce modeste travail d’édition qui n’a pas d’autre but que de contribuer, à travers les possibilités très larges mais souvent si mal employées de l’époque, à répondre au besoin d’art et de parole de notre temps. 

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[1] Poèmes d’époque, publié en 2019 dans la collection Polder liée à la revue Décharge à qui revient le mérite d’avoir la première signalé l’intérêt de cette jeune auteure, est plutôt ce qu’il est convenu d’appeler un livret.