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Véritable petit objet interactif* notre
troisième Cahier d’accompagnement du Prix des Découvreurs 2020-21, consacré au
livre de Florence Jou, entraînera certes ses lecteurs dans l’important travail
de lien et de résidence qu’elle a accompli au Centre d’Art Contemporain, le
Grand Café de Saint-Nazaire en proposant d’écouter soit l’intégrale de la
performance qu’elle y a réalisée à partir de son texte, soit simplement le
teaser, comme on dit, qu’en propose aussi Vimeo. Mais il ouvrira d’autres
portes à la curiosité. Une œuvre se doit bien sûr toujours d’être intéressante
en elle-même. Cela ne signifie jamais qu’elle doive se replier sur elle. Bien
au contraire. L’œuvre est un nœud, un carrefour de sensibilité, de connaissance
et de réflexion. Elle a pour source la vie, toute la vie et pour finalité
toujours aussi la vie, mais la vie avivée, augmentée, fortifiée, redoublée… nourrie.
Ainsi le lecteur qui ouvrira notre cahier
découvrira ce qu’est un Centre d’Art Contemporain, y verra le type d’œuvres
qu’on y collectionne ou qu’on y expose et pourra s’interroger sur les
différences qui fondent aujourd’hui les 3 paradigmes principaux de l’art que
sont le classique, le moderne et le contemporain que trop souvent notre
ignorance amène à opposer non pour les mieux comprendre mais pour se conforter
dans ses malheureux préjugés.
La démarche de Florence Jou ayant une
portée indiscutablement sociale et politique, et ne cachant en rien sa dimension
d’engagement, nous avons aussi cru bon de renvoyer à l’esprit dit de Mai 68 à
travers le rappel en illustration de certaines affiches mais surtout en
proposant un lien vers un important travail sur l’esprit de révolution qu’on
trouvera sur le site Gallica.
Et puis comme nous aimons les images
élaborées par les artistes et la visite des musées auxquels nous consacrons
finalement aussi bien du temps, nous avons attiré l’attention sur la grande
figure, moderne, de Fernand Léger et le sympathique petit musée qui lui est
consacré à Biot dans les Alpes maritimes, en proposant une découverte plus
précise de son grand tableau intitulé Les Constructeurs. Pourquoi
d’ailleurs ne pas profiter alors de l’occasion pour établir un parallèle avec
les fresques réalisées aux usines Ford de Détroit, par le grand peintre
mexicain Diego Rivera que nous avons évoqué dans notre cahier précédent
consacré aux Autobiographies de la faim de Sylvie Durbec.
L’espace nous a manqué pour renvoyer au
bien intéressant livre qu’Antoine Volodine a publié sous le patronyme de Maria
Soudaïeva, Slogans, qu’on peut facilement utiliser pour motiver et
orienter des ateliers d’écriture. Les curieux que nous n’aurons pas encore
épuisés iront voir.
Note : dans ce Cahier, comme dans tous les autres, passer la souris sur le texte ou l'image pour voir apparaître les liens.
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