CLIQUER POUR OUVRIR LE PDF |
Allez ! Parce qu’il n’y a pas que les
petits vers et les petits shows personnels pour survivre au confinement. Ce
serait bien si chacun pouvait aussi en profiter pour s’outiller intellectuellement
davantage afin de préparer les jours d’après et comprendre mieux dans son
détail les raisons qui nous amènent à craindre pour bien autre chose que la popularité
de notre simple image ou notre futur trek dans la Cordillère
des Andes. Dans un livre récent Jean-Baptiste Fressoz écrit que «l’histoire de l’Anthropocène n’est pas celle d’un modernisme frénétique transformant le monde en ignorant la nature, mais celle de la production scientifique et politique d’une inconscience modernisatrice.» Il explique reprenant les données
d’ailleurs rassemblées dans un livre précédent, l’Apocalypse joyeuse, comment
les philosophies et les sciences se sont au cours des deux ou trois derniers
siècles ingéniées à nous construire intellectuellement un monde laissant
progressivement le champ à une expansion de plus en plus folle de cet homo oeconomicus déconnecté des réelles
richesses dont nous savons maintenant l’énorme responsabilité qu’il a dans la
destruction des conditions propres à assurer, sur la Terre, notre survie.
Le livre de Thierry Paquot consacré à l’urbanisation
elle aussi désastreuse, et qui va s’intensifiant, de la totalité de notre
planète, est de ces livres qui pour commencer alerteront ceux qui jusqu’ici n’avaient
pas trop réfléchi au problème et donneront aux autres de quoi étayer davantage
encore leurs critiques. J’espère surtout, la volonté de chacun de ne plus se
laisser imposer des modèles de sociabilité aussi vides et mortifères.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire