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« Apollinaire depuis 2 mois
rumine les cadavres avec Robert, tout le détail hideux des souffrances de
guerre, la famine des camps, le froid dans la boue glacée des tranchées. Il «en
met», il en ajoute — peut-on en ajouter ? Il n'en veut pas être retiré consolé.
Deux mois qu’il barbote dans l'horreur avec Robert, au point que je le blâme de
ne vouloir considérer que la souffrance physique et d'y plonger sans trêve. »