Je reparlerai à coup sûr de cet ouvrage qu'Hélène Sanguinetti vient de m'adresser. Hélène Sanguinetti est avec Ariane Dreyfus l'un des tout premiers poètes sur lesquels il m'a été, il y a maintenant presque une trentaine d'années, proposé d'écrire dans ce qui était alors La Quinzaine Littéraire. J'avais bien aimé ce De la main droite exploratrice que j'avais alors découvert. Depuis j'ai eu l'occasion de rendre compte d'un certain nombre des ouvrages d'Hélène qui ont suivi. L'élan, l'inventivité, du poète qu'elle est, se confrontant avec la plus grande liberté à la nécessité de dire ces chocs terribles comme merveilleux, merveilleux comme terribles qui font notre rencontre avec la vie, sont de ces choses rares qu'il m'importe d'accompagner.
Chacun à notre place nous sommes les acteurs de la vie littéraire de notre époque. En faisant lire, découvrir, des œuvres ignorées des circuits médiatiques, ne représentant qu’une part ridicule des échanges économiques, nous manifestons notre volonté de ne pas nous voir dicter nos goûts, nos pensées, nos vies, par les puissances matérielles qui tendent à régir le plus grand nombre. Et nous contribuons à maintenir vivante une littérature qui autrement manquera à tous demain.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire