C'est un ancien évêque d’Upsala ( la plus vieille Université de Suède) Olaus Magnus, qui distingue dans le chapitre 22 du Livre 1 de son Histoire des peuples du Nord, paru en 1550, vingt formes différentes de flocons. Et c'est le mathématicien Johannes Kepler qui, dans un opuscule datant du premier janvier 1610, intitulé Strena Seu De Nive Sexangula, rend compte de sa découverte de la symétrie hexagonale des flocons de neige qu’il attribue à une faculté qui serait également présente dans l’eau à l’état liquide et gazeux.
Je me sers souvent dans mes interventions auprès des jeunes de ce court poème pour rendre manifeste la volonté contemporaine d'ouvrir la poésie aux formes les plus diverses et curieuses de la connaissance et de la libérer des pièges des représentations idéalisées de la réalité qu'évoquent par exemple les deux derniers vers de la première strophe.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire