samedi 29 mars 2025

RECOMMANDATION DÉCOUVREURS. TOUT SE TIENT DE STÉPHANE BOUQUET. DANS LE MOUVEMENT DE LA VIE. TOUJOURS LA VIE !

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Peut-être cela ne sert-il plus à rien de commenter ces livres qu’on lit, relit, qui se succèdent, se multiplient, sans que grand-chose autour d’eux change. Sans que le discours global qu’on tient sur la poésie soit moins pollué par les niaiseries, les rodomontades du temps. Je sais que cela fait plaisir aux auteurs de savoir qu’on les a vraiment lus. Chose finalement assez rare. De pouvoir se dire qu’écrire n’est pas seulement pour soi. Qu’on participe un peu par là de la nécessaire et bonne sociabilité des hommes. Qu’on continue ainsi de maintenir ouverts des espaces de relation où autre chose que de la marchandise ou du renseignement s’échange. Mais ce qu’on dit sur les livres de poésie passe si souvent à côté. Et exige aussi tellement du lecteur qui après tout possède aussi de son côté ses propres exigences que de plus en plus je me dis qu’il serait préférable si l’on tient absolument à recommander un livre d’en simplement donner quelques passages à lire.

mardi 25 mars 2025

DES LECTURES POUR LES JOURS À VENIR.


Grand merci aux auteurs comme à leurs éditeurs. Tout m’intéresse, a priori, dans ces quelques livres que je viens de recevoir et qui s’ajoutent à la pile des ouvrages dont je n’ai pas encore eu le temps de parler. Je regarde d’ailleurs de moins en moins à la droite de mon bureau où ces piles – en fait oui il y en a bien plusieurs – attendent comme des patients résignés dans la salle d’attente d’un médecin débordé. Encore que le médecin, dût-il rester dans son cabinet jusqu’à 9 heures du soir finira par tous les recevoir et que de mon côté je serai bien sûr obligé de faire un choix. Dont je ne saurai pas toujours ce qui l’aura motivé. D’ailleurs quelle importance accorder à ce travail de présentation ou de commentaire souvent tellement superficiel qui se fait dans les revues, les blogs, autour des livres de poésie ? Je ne sais si cela correspond à une réalité objective mais j’ai bien l’impression qu’il se publie de plus en plus de ces livres. Qu’ils arrivent maintenant de partout. Que nous allons crouler sous le poème. Et que face à l’assaut dans notre société de ce nouveau et prolifique poétariat entraîné par les réseaux à assurer de plus en plus lui-même sa propre publicité, la véritable distinction désormais pourrait bien être de se taire.

dimanche 23 mars 2025

REDEVENIR HEUREUX ! UN CHOIX DE POÈMES EXTRAITS DE PARMI TOUT CE QUI RENVERSE.

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Je ne sais plus trop dans quel texte Mahmoud Darwich revendiquait son droit bien que palestinien censé lutter pour la reconnaissance des droits du peuple auquel il était fier d’appartenir, de continuer parallèlement à célébrer l’amour comme aussi la beauté du monde. C’est pour pouvoir justement en toute liberté vivre, parmi les autres, un jour heureux sur cette terre que déchire toujours aujourd’hui tant de conflits alimentés le plus souvent par des intérêts extérieurs exploitant les passions les moins nobles de l’homme ainsi que sa bien calamiteuse bêtise, qu’un poète véritable, je crois, s’engage. C’est pourquoi il ne doit surtout pas cesser d’exalter ce qui confère à son combat sa justification ultime.

Je n’ai donc pas scrupule après avoir dit le bien que je pensais du dernier ouvrage de Claude Favre qui dresse devant nous le sombre tableau de la marche de plus en plus terrible des choses, à partager maintenant sur ce blog, ces poèmes dont le titre, redevenir heureux, et j’espère aussi le contenu, appellent à d’autres relations, essentielles, avec les véritables puissances de vie dont nos conditions économico-politiques et les états psychiques qu’elles génèrent, s’ingénient à nous détourner. 

samedi 22 mars 2025

DEUX BELLES ANTHOLOGIES EN COLLECTION DE POCHE !

Ce sont deux poètes que nous aimons. Et dont nous avons à plusieurs reprises sur ce blog salué l’œuvre. James Sacré et Hélène Sanguinetti sont de ces auteurs qu’on ne présente plus et quoi qu’il arrive désormais laisseront une trace. Il y a quelques années nous avons eu avec les Découvreurs l’idée de créer une petite collection rassemblant des ouvrages dans lesquels un certain nombre des poètes que nous apprécions présenteraient une sélection de leurs propres poèmes pour introduire les jeunes à la singularité comme à l’évolution de leur univers d’écriture. Ainsi sont nés, Moi aussi d’Ariane Dreyfus et Aumailles de Pascal Commère, deux belles anthologies que nous sommes fiers d’avoir pu éditer. Malheureusement le manque de soutien efficace dont nous continuons de souffrir a fait que nos attentes auront été en bonne partie déçues. Ce qui nous a conduit à mettre un terme à cette opération. J’espère alors que ces deux ouvrages dont je souligne la parution, qui reposent sur le même principe que celui que nous avions imaginé, rencontreront le succès que devrait leur permettre mieux qu’à nous, le soutien de deux éditeurs dont l’engagement, la valeur ne peuvent être ignorés.