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Peut-être cela ne sert-il plus à rien de commenter ces livres qu’on lit, relit, qui se succèdent, se multiplient, sans que grand-chose autour d’eux change. Sans que le discours global qu’on tient sur la poésie soit moins pollué par les niaiseries, les rodomontades du temps. Je sais que cela fait plaisir aux auteurs de savoir qu’on les a vraiment lus. Chose finalement assez rare. De pouvoir se dire qu’écrire n’est pas seulement pour soi. Qu’on participe un peu par là de la nécessaire et bonne sociabilité des hommes. Qu’on continue ainsi de maintenir ouverts des espaces de relation où autre chose que de la marchandise ou du renseignement s’échange. Mais ce qu’on dit sur les livres de poésie passe si souvent à côté. Et exige aussi tellement du lecteur qui après tout possède aussi de son côté ses propres exigences que de plus en plus je me dis qu’il serait préférable si l’on tient absolument à recommander un livre d’en simplement donner quelques passages à lire.