lundi 7 février 2022

BONNES FEUILLES. MORT D’UN CHARTREUX DE GÉRARD VINCENT.

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Ce n’est pas parce qu’il est comme moi d’origine boulonnaise ou que son personnage s’appelle Dambleteuse, du nom de la plage magnifique où nous aimons, l’un comme l’autre, régulièrement, nous promener, que je tiens aujourd’hui à saluer la récente publication du livre de Gérard Vincent, Mort d’un chartreux aux éditions du Rocher. Gérard Vincent aura passé sa vie professionnelle à s’occuper de livres, au service de la maison Gallimard. Mais surtout son existence, voyageuse, n’aura jamais manqué de se voir accompagnée par la lecture de toutes sortes de poètes chez qui il aura puisé de quoi affronter l’inquiétude en lui de l’existence. Sous le soleil noir du temps, naguère paru à l’Age d’homme, évoquait ainsi les figures hautement bouleversantes de Trakl, Mandelstam et Celan.

Avec Mort d’un chartreux, Gérard Vincent se coule cette fois dans la conscience, l’âme (?), d'un moine d’une petite soixantaine d’années, tout nourri lui aussi de poésie, qui suite à l’annonce d’un cancer incurable, affronte l’imminence de sa disparition prochaine, en tenant à conserver ses habitudes de vie cloitrée et en rédigeant le journal qui constitue la matière du livre. Comme l’écrit une critique du Figaro littéraire que nous reproduisons au début de nos extraits, « on ressort apaisé de cette lecture, hymne à la Vie simple, à la grande Vie ». Avec surtout, en ce qui nous concerne, une nouvelle fois la preuve, humaine, charnelle, existentielle, je ne sais comment dire, de l’importance sinon de la nécessité d’une certaine poésie. Pour qui cherche vraiment à élargir et mieux aimer la vie. Dans ce qu’elle a parfois aussi de dur et difficile à nous offrir.


 

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