Louis Soutter, Ame partie. |
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Chacun à notre place nous sommes les acteurs de la vie littéraire de notre époque. En faisant lire, découvrir, des œuvres ignorées des circuits médiatiques, ne représentant qu’une part ridicule des échanges économiques, nous manifestons notre volonté de ne pas nous voir dicter nos goûts, nos pensées, nos vies, par les puissances matérielles qui tendent à régir le plus grand nombre. Et nous contribuons à maintenir vivante une littérature qui autrement manquera à tous demain.
Louis Soutter, Ame partie. |
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Heureux d'avoir pu lire aujourd'hui le très bel entretien entre Sereine Berlottier et Guillaume Condello, ce parfait traducteur des Odes de Sharon Olds, dont j'ai pu dire dès sa parution à quel point elles me semblaient importantes.
Me préparant à mettre en ligne le premier Cahier de Partages que nous consacrons à Stéphane Bouquet, je suis frappé de voir à quel point d'ailleurs la plupart des termes employés par Guillaume Condello pour louer l'oeuvre de Olds, pourraient s'appliquer à l'auteur de Vie commune et de La cité de paroles.
Certes, au final,on m’objectera toujours bien des choses mais le fait est que je reçois de plus en plus d’ouvrages de poésie écrits par des femmes. Et alors qu’à l’origine du Prix des Découvreurs, il y a quelque vingt-cinq ans, nos sélections s’employaient à accorder une place encore exagérément belle aux hommes, ces derniers ont cessé aujourd’hui d’être majoritaires. Et je constate que la plupart des voix nouvelles que poussent mes collègues sont de plus en plus désormais des voix de femmes. En témoignent ces cinq ouvrages découverts à mon retour de vacances que j’ai rassemblés sur la photo devant un arrière plan de Constable. Manière pour moi de faire écho à ce titre d’Ariane Dreyfus, Nous nous attendons, et tout particulièrement à cette magnifique invite qu’on y lira : « le ciel/ Et la pente// Disent « Viens ! » aussi fort l’un que l’autre ».