Dans mon tout dernier post je
remarquais la part de plus en plus importante que prenaient les femmes sinon
dans le monde poétique actuel, du moins sur le plan plus particulier quand même
de la publication. La sortie, le mois dernier, du numéro 79 de la revue NU(e),
entièrement consacré au cinquième volet du projet intitulé POÈT(e)S,
qui s’est tenu en mai dernier dans la belle ville de Besançon sous la direction
d’Élodie Bouygues, enseignante-chercheuse à l’Université
de Franche-Comté, vient opportunément prolonger, et enrichir surtout de matière,
ma rapide réflexion.
Dans son avant-propos, Aude
Préta-Beaufort de l’Université de Lorraine qui explique la genèse du projet
dont avec Élodie Bouygues, mais aussi Béatrice Bonhomme, de l’Université Côte
d’Azur/ Nice, Anne Gourio à l’Université de Caen-Normandie, Évelyne Lloze de l’Université
Jean Monnet / Saint-Étienne, elle est l’une des chevilles ouvrières, replace
dans son contexte cette importante initiative, montrant la diversité des
entreprises et des travaux engagés au cours de ces dernières décennies pour, comme elle l’écrit, « mettre davantage
en lumière la place et le rôle [des poètes femmes) dans le champ actuel de la
poésie ».