Après le monde des oiseaux c’est sur celui des insectes que le dernier livre de Fabienne Raphoz se penche. À sa façon à la fois érudite et joueuse mais toujours pleine d’attentions. Cela donne un ouvrage des plus singuliers dans lequel chaque poème trouve plastiquement et intellectuellement sa forme en fonction de son sujet, le mot sujet étant ici à prendre au sens autant biologique que linguistique du terme, l’insecte particulier ou l’espèce qu’évoque chacun des 73 poèmes de l’ensemble n’y apparaissant pas comme objet d’étude mais comme le partenaire d’une espèce de danse ludique rendant grâce à l’infinie diversité du vivant et à notre capacité poétique à en accueillir, en recueillir, la précieuse et de plus en plus fragile substance.
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