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lundi 20 mai 2024

POUR LA TOUTE DERNIÈRE DU PRIX DES DÉCOUVREURS.

CLIQUER POUR DÉCOUVRIR LES RÉALISATIONS DES ÉLEVÉS

 

Plaisir de recevoir aujourd’hui pour le partager sur ce blog le lien vers les travaux réalisés dans le prolongement de leur participation au Prix des Découvreurs, par les élèves d’une classe de Secondes du lycée Carnot de Bruay la Buissière où j’aurai également eu la chance, cette année, d’être accueilli deux fois, la première pour évoquer le travail du poète, la seconde pour y présenter Milène Tournier.

Demain au théâtre Monsigny, ces jeunes accompagnés par leurs professeurs auront la chance d’assister à la remise du Prix à François Coudray, dans ma bonne ville, comme on dit, de Boulogne. D’assister aussi à la performance de Laurence Vielle et de son musicien Vincent Granger. Mais aussi de lire quelques-uns de leurs textes.

Ce sera bien de les avoir avec nous pour cette toute dernière.

De se dire en repensant à travers eux à cette aventure qui aura duré plus d’un quart de siècle qu’elle n’aura pas été vaine. Et qu’avec tous ces jeunes, leurs professeurs, les auteurs, les éditeurs, tous ceux qui nous auront fait confiance, nous aurons été bien accompagnés.

 

dimanche 24 mars 2024

AUTOUR DE BABEL. MAIS DE QUELLE COULEUR EST LE JAUNE D’ŒUF ?


 

Oui encore des souvenirs. Des souvenirs puissants. Avec les Découvreurs nous avons été parmi les premiers, sinon les premiers, dans le Nord à organiser des Babel de lecture au cours desquelles nous invitions un certain nombre de poètes le plus souvent d’origine étrangère à dire des textes en compagnie de jeunes. L’objectif étant, le plus souvent à l’intérieur d’un établissement, avec le concours des professeurs de langue de faire entendre le plus possible de langues différentes au cours des deux heures de la manifestation. Alors bien entendu pouvaient se rencontrer des jeunes gens disant un texte en anglais, d’autres en allemand, en italien, en latin, comme en grec, toutes langues enseignées sur place, mais aussi des textes en wolof, en mandarin, en arabe, en russe, en japonais, connus de tel ou tel élève particulier issu d’une culture étrangère. Je me souviens, ce devait être en mars 2001, qu’à une de nos toutes premières Babel organisée à Boulogne-sur-Mer, au Lycée Branly, nous avions accueilli le Ministre de l’époque Jack Lang qui, venu officiellement nous rendre visite pour quelques minutes, au tout début de la manifestation, resta finalement jusqu’au bout impressionné sans doute par le nombre et la diversité des intervenants. Nous avions en effet ouvert les portes de notre Babel à l’ensemble de la population boulonnaise, attirant des parents d’élèves, des étudiants et jusqu’à un petit groupe d’enfants venus de l’école primaire voisine. Je me souviens aussi que notre Proviseur de l’époque, peu favorable et c’est un euphémisme, à toute action à caractère artistique et culturel, n’avait, quant à lui, pas daigné honorer de sa présence notre manifestation.

Bien entendu une telle dépense d’énergie ne peut se réduire à la mise en place de ce qu’il est convenu d’appeler une « animation ». Elle ne me semble légitime qu’à la condition de se fonder sur la volonté réelle, de faire saisir au plus grand nombre ce que la différence des langues révèle de la nature profonde des relations qu’elles entretiennent avec le réel et par voie de conséquence la façon dont chacune contribue à sa façon à en enrichir, élargir, la compréhension.

Ceux que la question intéresse peuvent lire cet article : Pour Babel, du pain, des langues et des oiseaux.  http://lesdecouvreurs2.blogspot.com/2016/05/pour-babel-du-pain-des-langues-et-des.html  On y trouvera la réponse à la question posée dans le titre : quelle est la couleur du jaune d’œuf ?

vendredi 15 décembre 2023

DES NOUVELLES DE NOS ATELIERS DE TRADUCTION LITTÉRAIRE.

 Heureux aujourd’hui d’avoir pu mener à bonne fin ce second et troisième épisode du programme d’atelier de traduction littéraire que nous avons proposé au lycée Berthelot de Calais. Après la séquence espagnole il y a quinze jours en compagnie de l’écrivaine argentine Vivian Lofiego qui vient d’y traduire le Bad Girl de Nançy Huston, c’était cette semaine comme la semaine précédente au tour de l’allemand avec la traductrice Carole Fily, lauréate du Prix Pierre-François Caillé de la Traduction, en 2017. Nous entamons la dernière séquence avec l’écrivain américain Eddy Harris, présent sur ces deux derniers jours pour une petite dizaine d’heures avec les lycéens, avant de terminer sans doute en février avec Martine De Clercq, autour de l’Île rebelle, son Anthologie, dans la célèbre collection Poésie/Gallimard, de la poésie britannique au tournant du XXIe siècle.

mardi 12 décembre 2023

« IL N’Y A DE VRAIS LIVRES QUE DES LIVRES RICHES ET COMPLEXES. » ENTRETIENS AVEC L’AUTEUR ANGLAIS TOBY LITT.

Cliquer dans l'image pour ouvrir le PDF

Depuis quelque temps, il semble que j’apprécie de plus en plus de me pencher en direction de ces années parfois lointaines dont mon PC me propose chaque matin de visualiser par l’image les traces qu’il en a retenues. C’est vrai que mon passé est sûrement plus riche désormais que mon futur. Même si ce qui me reste entièrement, physiquement et surtout aventureusement à vivre, aura toujours plus de poids à mes yeux que les reliques même les plus aimables, avantageuses, de mes années disparues.

Ce matin, par exemple, je me suis avec plaisir replongé dans les souvenirs des quelques jours de décembre 2008 où j’ai imaginé, suite à une demande un peu vague de la Maison des Ecrivains et de la Littérature de l’époque, d’accompagner le jeune et brillant romancier anglais Toby Litt, dans une suite de rencontres à Lille avec divers groupes de professeurs auxquels dans le cadre de mon action de formateur j’ambitionnais de faire découvrir et surtout mieux comprendre la littérature, je dirais, non conformiste et réellement nourrissante de leur temps.

vendredi 8 décembre 2023

SOUVENIR. UN BEL EXEMPLE D’ATELIER D’ÉCRITURE ACCOMPAGNÉE ET PARTAGÉE.


 

Il y aura bientôt quinze ans, j’ai participé pour la seconde fois à l’opération des 10 mots de la langue française dont grâce au poète et professeur missionné François Coudray qui l’a adaptée avec le succès qu’on sait d’abord à l’Amérique Latine, maintenant aux pays d’Europe du Sud-Est, notamment la Turquie, je suis aujourd’hui, mais comme auteur, l’actualité.  

La somme de travail que nous avons mobilisée, les jeunes et moi, à l’occasion de cette opération doublée d’un concours que nous avons d’ailleurs remporté pour la seconde fois[1], mérite je crois que je tire aujourd’hui de l’oubli ce qui en reste avec tous partageable. Certes, j’imagine mal, du fait des malheureuses évolutions qu’aura subies le système scolaire au cours de ces dernières années, qu’il se trouvera encore un professeur pour reprendre à son compte les formes de travail que nous avons adoptées. Mais la façon dont nous avons envisagé d’aborder avec les jeunes ce qu’on appelle l’écriture, la forme d’atelier que nous avons mise en place devrait pouvoir inspirer la réflexion de beaucoup de collègues insatisfaits des formules faciles, toutes faites et  si peu efficaces qui sont malheureusement le lot de ce qui le plus souvent aujourd’hui se pratique à l’intérieur des classes.

mercredi 14 avril 2021

QUELQUES TRAVAUX AUTOUR DES DÉCOUVREURS. BRAVO À L’ENSEMBLE DES ACTEURS.


Reçu hier les fascicules que la Maison de la Poésie de Rennes a réalisés à partir des textes élaborés par les élèves et des entretiens qu’ils ont eus avec Pierre Vinclair et Flora Bonfanti, en 2020 suite à leur sélection dans le cadre du Prix des Découvreurs.

J’y découvre entre autre ces 2 textes d’élèves du lycée de l’Élorn à Landerneau qui disent beaucoup de choses. Notamment que l’intervention de la poésie contemporaine à l’école permet à nos jeunes de mettre des mots sur les choses qu’ils vivent. Les mots de leur présent. Qui leur donneront peut-être le sentiment que la parole donne prise un peu plus sur la vie. Qu’elle élargit, pour peu qu’on y travaille et s’y montre attentif.


Je retrouve aussi, à travers la restitution des échanges menés à distance pour cause de confinement  avec Pierre Vinclair, les bonnes ondes que Jean-Michel Le Baut dont j’ai eu déjà à vanter le travail, réussit à communiquer à ses élèves de première du lycée de l’Iroise à Brest (VOIR).

Merci à Lucie Desaubliaux, Médiatrice à mi-temps et à Guibert Sylvain, Professeur relais Daac à la Maison de la Poésie de Rennes, ainsi qu’à toute l’équipe de cette sympathique Maison. Et bravo naturellement aux élèves qui ont activement participé à ces échanges ainsi qu’aux équipes pédagogiques qui les ont intelligemment encadrés.