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mardi 22 février 2022

VAGABONDAGE AUTOUR DE L’HISTOIRE DES AMOURS DE PSYCHÉ & DE CUPIDON. APULÉE, LA GALERIE DE CHANTILLY ET LE ROMAN DE LA FONTAINE.

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 C’est en tentant de mettre un peu d’ordre dans les innombrables photos qu’au cours de ces dernières décennies j’ai ramenées des lieux qu’il m’a été donné de découvrir, des expositions que j’ai décidé d’aller voir, des musées que j’ai fréquentés, que je suis retombé sur quelques images oubliées que j’avais prises de la Galerie dite de Psyché à Chantilly, séjour que j’ai d’abord aimé pour ses jardins avant d’être conquis par le bel espace muséal qu’également il abrite.

Y regardant alors de plus près, entraîné que je me suis trouvé aussi par la vagabonde curiosité qui me caractérise, je me suis pris à rassembler divers matériaux que j’ai éprouvé l’envie de partager. D’où ce livret d’une vingtaine de pages que les curieux auxquels je m’adresse auront j’espère plaisir à feuilleter.

lundi 14 février 2022

ROME. QUELQUES PHOTOS DE VASES « GRECS » QU’ON PEUT ADMIRER À LA VILLA GIULIA.

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 Où vous pourrez vous amuser à retrouver la célèbre hydrie du Peintre de Micoli représentant des pirates métamorphosés en dauphins (épisode relativement peu connu de la vie de Dionysos dont on verra encore une représentation en compagnie de silènes vendangeurs.), des coupes à yeux dont je redirai quelques mots plus tard. On ne manquera pas non plus de chercher la scène figurant Héraclès ramenant Cerbère à Eurysthée.

vendredi 2 avril 2021

NOUS RELEVONS DE L'HISTOIRE HUMAINE. EAVAN BOLAND.

Great Famine Memorial Dublin

 Oui. Combien de fois, cherchant à découvrir un auteur, n'avons-nous pas regretté de n'avoir pas mis mieux à profit notre temps pour nous intéresser à toutes ces choses dont nous prenons conscience, page après page, que nous ne savons rien. Ainsi privés de la possibilité d'entrer dans les profondeurs de sens ouvertes par ces œuvres dont nous sentons bien que beaucoup nous échappe, ne nous reste qu'à nous débrouiller en recourant aux lieux communs de notre culture personnelle et à l'espèce particulière de sensibilité flâneuse que l'habitude de lire des textes qui nous débordent, a quand même fini par développer chez nous.

 

Ainsi, lisant l'anthologie de la poète irlandaise Eavan Boland, Une femme sans pays, ai-je bien regretté d'être si affreusement ignorant de l'histoire complexe de l'Irlande par laquelle l'auteur se montre de toute évidence marquée et de celle si riche apparemment de sa poésie face à laquelle elle tente tout aussi clairement d'exprimer sa propre singularité ! Heureusement la belle et très éclairante introduction de Martine De Clercq joue son rôle qui est - nous fournissant aussi quelques nécessaires repères - de nous aider à mieux accomplir la traversée de l'œuvre de cette poète qui, depuis près d'un demi-siècle confronte sa voix singulière aux représentations comme aux figures dont elle se sent encombrée.

 

RETOUR SUR. 3 POÈMES DE LA POÈTE IRLANDAISE EAVAN BOLAND AUTOUR DE LA GRANDE FAMINE.

 

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Pour faire suite à ma récente recension du livre de Florence Trocmé dans lequel reprenant un texte méconnu de Jules Verne elle évoque la terrible réalité de la Grande Famine qui meurtrit durablement l’Irlande au cours du XIXème siècle, je voudrais attirer une nouvelle fois l’attention sur le beau livre de la poète irlandaise Eavan Boland paru il y a quelques années au Castor Astral dans une excellente traduction de Martine De Clercq. Voici donc quelques poèmes d’Eavan Boland à propos de cette tragédie dont le poème Quarantaine l’un des trois poèmes préférés des irlandais.

Personnellement, j’apprécie cette façon qu’a Boland d’évoquer toutes les victimes « des toxines de l’histoire » sans se cacher à quel point l’art comme la littérature qui ne les utilisent que comme matériaux leur font aussi subir leur violence propre. 

Ceux que cette auteur intéresse pourront aussi se reporter à ma note de lecture republiée aujourd’hui sur ce blog.

lundi 15 mars 2021

DE TOUTE LA PUISSANCE ORIGINELLE DE LA POÉSIE. ENHEDUANNA DE DENISE LE DANTEC à L'ATELIER DE L’AGNEAU.

Elle serait si l’on en croit les spécialistes le plus ancien des écrivains connus. Et comme la littérature à l’origine se confond avec la poésie, notre tout premier poète. Enheduanna dont le nom pourrait bien signifier « Noble ornement du dieu Ciel » fille du roi Sargon d'Akkad qui la fit grande prêtresse du Dieu tutélaire de la ville sumérienne d’Ur, en Mésopotamie, vécut aux alentours du XXIIIe siècle av. J.-C. soit plus d’un millénaire avant Homère, plusieurs siècles aussi avant ce Père de toutes les nations qu’est sensé être pour les grandes religions du Livre le patriarche Abraham. Son œuvre principalement constituée d’hymnes religieux nous est parvenue sous formes de plusieurs dizaines de tablettes sur lesquelles pour la première fois dans l’histoire nous parle un « je ». Un "je" revendiquant hautement son nom. Un « je » qui n’est pas celui d’un homme. Mais celui d’une femme.

jeudi 11 mars 2021

POÉSIE/PARTAGES N°5. GRANDE LIBERTÉ DE L’AIR AU-DESSUS DU FLEUVE PAR JEAN-MARIE PERRET. ACOMMPAGNÉ DE TROIS PEINTURES DE L’AUTEUR.

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 J’ai rencontré la poésie de Jean-Marie Perret il y a près de 20 ans. Il venait de publier chez Obsidiane un ouvrage qui m’a immédiatement retenu par l’intensité avec laquelle il s’efforçait de rendre jusque dans ses évocations de la mort la puissante vitalité à l’œuvre dans le monde. Celui de la nature comme celui des hommes qui l’habitent, la parcourent et par leur industrie, leur art, la transforment. Et je me suis toujours étonné que ce poète habité par toute une bibliothèque dont il partage quotidiennement sur les réseaux sociaux l’infinie richesse, ne soit pas davantage considéré. Mais rien peut-être d’étonnant à cela : la poésie de Jean-Marie Perret ne cherche pas à faire mode. À se produire sur les tréteaux. Elle ne cherche qu’à être. À dire, rien que pour soi peut-être, ce qu’il y a d’unique, de rayonnant, de déchirant finalement, à se sentir au monde. Parmi tout ce qui traverse.

 

C’est pourquoi je suis heureux de l’avoir convaincu de nous livrer une sélection des poèmes publiés en 2002, chez Obsidiane, sous le beau titre de Grande liberté de l’air au-dessus du fleuve et d’avoir à cette occasion découvert qu’il était aussi peintre, graveur et je crois même musicien. Un artiste complet donc que le souci de l’art n’aura pas empêché d’exercer le métier de postier ce qui le rapproche à mes yeux d’un autre poète que tout particulièrement j’estime, Jacques Lèbre dont j’ai parlé à plusieurs reprises sur ce blog.

Ces Cahiers numériques de Poésie en Partages sont donc ici l’occasion de redonner une nouvelle vie, une nouvelle chance à des textes qu’on aurait tort d’avoir oubliés. Et de les mettre en relation avec un autre domaine artistique qui dans le cas présent, comme on le verra, témoigne à sa manière aussi du dynamisme, de la vitalité, du puissant élan vers la vie qui anime leur créateur. J’espère que ce numéro trouvera le même écho, large, que ceux que nous avons consacrés à Stéphane Bouquet, Milène Tournier, Mary Oliver et tout dernièrement à James Sacré. En attendant ceux que nous devons prochainement réaliser avec notre amie Lili Frikh, la jeune Marine Riguet et bien d’autres dont nous aurons à reparler.

 

Lire ce Cahier avec Calameo.

jeudi 11 février 2021

POÉSIE/PARTAGES N° 4. POÈMES CHOISIS DE MARY OLIVER.

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C’est à l’initiative d’Hélène Le Fur dont je connais depuis longtemps le goût authentique qu’elle a de la poésie, principalement de langue anglaise, que l’idée m’est venue de lui proposer de partager dans le cadre de nos Cahiers ses traductions de la célèbre poète américaine Mary Oliver.

L’intérêt que nous  portons actuellement à une littérature préoccupée par les questions écologiques (voir mon récent article sur l’important livre de Pierre Schoentjes) me fait penser qu’une œuvre comme celle d’Oliver mérite effectivement d’être davantage connue. Et je remercie Hélène Le Fur d’avoir joint à ses traductions une éclairante présentation de cette dernière.

C’est la marque encore que je voudrais imprimer à ces Cahiers de nous permettre de découvrir ou de redécouvrir autour des textes que nous donnons à lire des œuvres d’artistes, connus ou moins connus, dont le travail est susceptible d’entrer en résonance avec l’univers propre de l’écrivain.

C’est encore le cas ici avec la présence d’œuvres de Christine Verdini et d’Éliane Pouhaer deux artistes de notre grande Région qu’Hélène Le Fur, encore elle, a contacté pour nous.

 

 FEUILLETER CE CAHIER AVEC CALAMEO


lundi 18 janvier 2021

POÉSIE/PARTAGES N°3. UN FIL DE VIVRE-ÉCRIRE PAR JAMES SACRÉ ACCOMPAGNÉ PAR JEREMY SOUDANT.

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 On ne présente plus James Sacré dont Jean-Claude Pinson dans le long article qu’il lui consacre dans le Dictionnaire de la Poésie de Baudelaire à nos jours, paru en 2001 au PUF, écrit que face au littéralisme dominant de son époque, son œuvre persiste à tenir pertinente « le lyrisme, la représentation et la narration » occupant ainsi « une position décalée dans le champ de la poésie française ». Depuis ce champ a beaucoup évolué et nombreux sont devenus les auteurs qui se sont reconnus et continuent de se reconnaître dans cette poésie singulière qui, écrit encore Pinson, « puisant dans les us et manières roturières de la langue et dans la non-finition du parler quotidien » pour mieux exprimer le désordre du monde, se situe aux antipodes aussi « des canons de la haute poésie du XXème siècle (celle d’un Saint-John Perse, d’un Char ou d’un Bonnefoy) ».