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jeudi 18 avril 2024

À PROPOS DES COUVERTURES CONTEMPORAINES DE JOËL BASTARD CHEZ GALLIMARD.

 

 J’hésitais ce matin entre parler d’un tableau d’Ingres dans lequel étrangement je crois voir figurer un Magritte[1] et me casser les dents sur le très énigmatique recueil de Joël Bastard, Les couvertures contemporaines qui viennent de sortir aux éditions Gallimard[2]. Et si je tentais d’en parler ensemble ? Après tout il s’agit moins dans ce blog surtout dans ces derniers temps de rendre compte OBJECTIVEMENT d’une œuvre que d’en noter en moi, les prolongements.

lundi 15 avril 2024

RÉCÉPISSÉ DÉCOUVREURS POUR POÉSIES CRITIQUES DE J.P. CAZIER CHEZ LANSKINE.


 Les textes réunis ici - partiellement réécrits - ont été publiés dans la presse, écrits en vue de cette publication. [...] La critique dans la presse n’est pas une critique dont la valeur serait moindre par opposition à une plus «haute», plus ample et savante, à savoir la critique universitaire. Qu’une part importante de ce qui s’écrit dans la presse sous l’appellation de «critique littéraire» ne ressemble à rien n’est pas une fatalité.
[...]
La critique n’est pas l’exercice d’un jugement ni une évaluation scolaire. Elle n’occupe pas une position de pouvoir. La critique est de la pensée, elle doit être de la pensée avec l’oeuvre, avec le livre.
[...]
L’idée de livre pourrait être suspecte. Pourquoi un livre possèderait-il une unité ? Pourquoi serait-il un et non pluriel, multiple, changeant en cours de route ? Je préfère demeurer au ras des textes, de tel texte, un peu comme une taupe, en suivant des lignes, des mouvements, des ritournelles, des signes nécessairement obscurs. Et le lecteur, la lectrice, devraient se faire taupes. Il ne s’agirait pas de parler «du livre» mais de certaines lignes que l’on peut suivre, de certains mouvements, de certaines relations plus ou moins claires, plus ou moins silencieuses.

Jean-Philippe Cazier, pages 5 à 8


OUI DE VRAIS CRITIQUES EXISTENT ! A PROPOS DU LIVRE DE J.P. CAZIER AUX ÉDITIONS LANSKINE.

Oui il existe bien dans la presse une critique digne de ce nom. Si dans le domaine particulier de la poésie, l’attention vraie est certes ce qui le plus cruellement manque,  les noms que, de peur d’en oublier qui comptent, je ne citerai pas, me paraissent encore nombreux de ceux qui, éveillés lecteurs, savent dans un certain nombre de media parmi lesquels il ne faut surtout pas négliger les espaces numériques, parler des livres avec intelligence et sensibilité. Et hisser la critique au rang d’art.  Jean-Philippe Cazier est de ceux qui justement la portent haut. Et l’ouvrage que publient aujourd’hui de lui les éditions LansKine est là pour le prouver. Regroupant, en s’efforçant par leur agencement, de leur donner une forme donc une portée nouvelles, des textes consacrés à trois auteurs contemporains se signalant par la liberté avec laquelle ils remettent en question les formules communes pour ouvrir des espaces nouveaux et stimulants aux pensées que nous nous faisons du monde, le livre de J.P. Cazier témoigne qu’en dépit de tout ce que nous pouvons voir de déprimant dans le bas-monde de l’information servile et courtisane, l’imbécillité au sens ancien du terme n’a pas encore totalement gagné la partie. Ce dont il faut se réjouir.

dimanche 11 avril 2021

RECOMMANDATION DÉCOUVREURS : L’INTERVALLE, LE BLOG DE FABIEN RIBERY !

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Un régal. Une merveille. Des articles de qualité par quelqu’un qui sait de quoi il parle et comment en parler. Une très belle présentation avec un soin particulier accordé à l’illustration. Il n’y a pas que de la poésie, même si. Pas que de la littérature, même si. On trouve aussi des choses très intéressantes sur l’art en général, la philosophie… Ce beau lieu existe je crois depuis avril 2016. Et dire que je ne le découvre qu’aujourd’hui.

jeudi 18 mars 2021

DEUX OU TROIS CHOSES QU’IL ME FAUT DIRE.


De plus en plus j’appréhende ce moment de l’après-midi où il me faut bien ouvrir ma boite à lettres. Ce qui lorsque j’étais pensionnaire dans la bonne ville d’Arras, puis étudiant dans l’encore meilleure ville de Lille, me faisait battre parfois le cœur – c’était la saison des rêves et des amours ! – aujourd’hui m’angoisse. M’effraie. C’est qu’outre bien entendu l’État français qui continue de m’adresser ses tenaces contraventions pour des excès de vitesse dépassant pourtant rarement la limite autorisée, de plus de quelques centimètres/heure, mes amis auteurs, mes amis éditeurs, continuent d’utiliser cette boite sournoise pour m’empêcher de m’adonner à toutes sortes d’activités qui me seraient des plus bénéfiques comme d’abord de ne rien faire, ensuite aller promener le chien, regarder un bon film, préparer une pastilla, entretenir mon jardin, papoter avec mon voisin voire s’il me reste un bout de temps me remettre à ne rien faire ou m’occuper quand même un peu de mes propres poèmes. Qu’avec le temps il me semble, je délaisse. Ce qu’à mon sens ils ne méritent pas.

Recevoir de mauvais livres n’est en rien un problème.