dimanche 31 janvier 2021

BONNES FEUILLES. REDÉCOUVRIR LE JOURNAL DES ROSES DE DENISE LE DANTEC !

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Pourquoi se laisser toujours bousculer par l’actualité la plus creuse, la plus crasse et dépourvue, quand tant d’ouvrages moins frêles et des plus généreux restent injustement ignorés, mal connus, sinon de quelques-uns.

Je suis heureux aujourd’hui de rendre ainsi hommage à ce beau livre de Denise le Dantec, auteur également d’une inégalable Encyclopédie poétique et raisonnée des herbes,  et j’espère que la grande poète qu’elle est nous procurera bientôt le plaisir de trouver chez les bons éditeurs qui nous restent ses récentes productions.

 

samedi 23 janvier 2021

LIRE UN POEME D'EMMANUEL GODO.

Découvert hier la poésie d’Emmanuel Godo, un auteur de notre grande région, qui parti de l’enseignement et de la critique littéraire a récemment fait son entrée dans le domaine de la création.

Je n’ai pas encore eu le temps de bien me pencher sur son travail et son itinéraire mais son dernier livre de poèmes Puisque la vie est rouge m’a parlé. Avec ce désir de donner sens à une existence qui ose se confronter à ses manques, à ses incertitudes dans la pleine conscience « que la vie n’est pas cette chose grisâtre que l’époque voudrait qu’elle fût ».

De lui, je note aussi pour sans doute y revenir ce titre alléchant que je viens de commander : Conversation, avenue de France, entre Michel Houellebecq, écrivain et Évagre le Pontique, moine du désert, paru aux éditions du Cerf.

 

jeudi 21 janvier 2021

POÈMES VS PHOTOGRAPHIES. POUR PROLONGER NOTRE PLAISIR À LIRE JAMES SACRÉ.

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Pour compléter notre tout récent Cahier de Poésie en Partages consacré à James Sacré, je vous propose de découvrir un texte extrait d’un de ses livres que je préfère, America solitudes, paru chez André Dimanche il y a maintenant un peu plus de 10 ans. Tous les textes dans ce gros livre qui se présente comme une sorte de road movie poétique à travers l’Amérique des États-Unis, sont intéressants. J’en ai choisi un évoquant avec humour l’un de ces objets qui nous est aujourd’hui devenu de plus en plus indispensable, notamment au cours de nos voyages : l’appareil photo. Dont on voit, quand on est par exemple un habitué de Facebook, que les productions sont infiniment plus populaires que les meilleurs poèmes. On y retrouvera facilement le rapport complexe que James Sacré entretient avec ce grand réel qui nous déborde ainsi qu’avec le temps qui n’en est finalement qu’une composante particulière.

Enfin j’aimerais adjoindre à ce moment Sacré, cette belle réflexion du philosophe Paul Audi sur ce qu’on appelle en art comme en poésie « l’expression » : « Exprimer quelque chose veut d’abord dire (ce « d’abord » est ici essentiel) s’exprimer soi-même et s’exprimer soi-même, manifester un pathos. Quel pathos ? Celui de la vie venant en soi au gré de son auto-affection incessante, mais qui ne souffrirait plus de se souffrir soi-même ».  Créer, Paul Audi, éditions Verdier, 2010, page 356, dans le chapitre intitulé Prendre la parole.

N.B.  La photo de James Sacré est de Jean-Louis Estèves.