mercredi 19 décembre 2018

POUR SALUER UN ÉDITEUR : ANTOINE GALLARDO.


Je me suis promis de ne pas laisser passer la fin de l’année sans au moins signaler l’intérêt que présente à mes yeux la nouvelle petite collection que l’éditeur quelque peu dysorthographique de la Boucherie littéraire, Antoine Gallardo, a tenu, par souci, cette fois, de cohérence métaphorique, à nommer Carné poétique. Ces Carnés, nous prévient-il étant constitués « de la viande des auteurs et des lecteurs souvent écrivants eux-mêmes ».


vendredi 14 décembre 2018

LES BARRICADES MYSTÉRIEUSES DE FLORENT TONIELLO.


Florent Toniello, apparemment, est un homme riche. Riche de mots. De phrases. De rencontres. De culture. De territoires parcourus. Riche aussi de musique, à propos de laquelle il plaint ceux qui, dans cet univers anxiogène qui est bien vraiment le nôtre, « ne peuvent entendre dans leur tête, sans les béquilles d’un haut-parleur et d’un interprète, la LUMINEUSE CONSOLATION DES NOTES ». C’est dire que dans son rapport au monde, si tout passe d’abord par le sensible, c’est bien en dernier ressort à l’esprit, qu’il appartient de donner sens et voix à ce qui de partout nous déborde : ce réel dont un long poème extrait de Lorsque je serai chevalier, nous décrit l’invasif et sauvage surgissement.