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Je ne sais plus trop dans quel texte Mahmoud Darwich revendiquait son droit bien que palestinien censé lutter pour la reconnaissance des droits du peuple auquel il était fier d’appartenir, de continuer parallèlement à célébrer l’amour comme aussi la beauté du monde. C’est pour pouvoir justement en toute liberté vivre, parmi les autres, un jour heureux sur cette terre que déchire toujours aujourd’hui tant de conflits alimentés le plus souvent par des intérêts extérieurs exploitant les passions les moins nobles de l’homme ainsi que sa bien calamiteuse bêtise, qu’un poète véritable, je crois, s’engage. C’est pourquoi il ne doit surtout pas cesser d’exalter ce qui confère à son combat sa justification ultime.
Je n’ai donc pas scrupule
après avoir dit le bien que je pensais du dernier ouvrage de Claude Favre qui
dresse devant nous le sombre tableau de la marche de plus en plus terrible des
choses, à partager maintenant sur ce blog, ces poèmes dont le titre, redevenir
heureux, et j’espère aussi le contenu, appellent à d’autres relations, essentielles,
avec les véritables puissances de vie dont nos conditions économico-politiques et
les états psychiques qu’elles génèrent, s’ingénient à nous détourner.