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dimanche 15 septembre 2024

RECOMMANDATION DÉCOUVREURS : LES REBELLES MAGNIFIQUES D’ANDREA WULF AUX ÉDITIONS NOIR ET BLANC.

 

Iéna, 2024. Flânant dans les rues de la ville, le voyageur qui, acceptant de détourner les yeux de son téléphone portable, s’écarte un peu de l’ancienne place du Marché où se trouve l’Hôtel de Ville, peut découvrir devant un bâtiment d’apparence plus ancienne que les modernes constructions qui l’entourent, les bustes bien alignés de trois des personnalités qui en l’espace des quelques années qu’elles y auront vécu, auront contribué à faire de cette petite ville de Thuringe ne comptant à l’époque qu’à peine quelques dizaines de milliers d’habitants, l’un des foyers intellectuels les plus importants d’Europe, le lieu fondateur du Romantisme et de l’idéalisme allemand. Ces bustes sont ceux de Caroline Michaelis-Böhmer-Schlegel-Schelling[1], d’August-Wilhelm Schlegel et de son frère Friedrich.

Sait-il que sa façon qu’il imagine propre et peut-être même naturelle de voir le monde et de concevoir sa réalité personnelle doivent sans doute tout ou presque – n’exagérons pas – non pas seulement à ces trois êtres mais à ceux qui à un moment bien particulier de l’Histoire, en pleines guerres napoléoniennes, ont gravité, ici autour d’eux[2].

dimanche 7 novembre 2021

POÈTE À DÉCOUVRIR. JOHN CLARE, 1793-1864.

CASPAR DAVID FRIEDRICH, L'ARBRE SOLITAIRE, 1822, BERLIN ALTE MUSEUM.

 Un post Facebook du poète Jean-Pierre Vidal me fait aujourd’hui ressouvenir d’un poète anglais, contemporain de Keats et de Shelley, dont l’œuvre restée chez nous infiniment moins célébrée que celle de ses 2 prestigieux compatriotes, ne mérite pas de rester ignorée. Il est vrai qu’être enterré jeune à Rome après une fin tragique fait plus pour une réputation que mourir lentement dans un asile surtout quand on ne se trouve être au final qu’une sorte d’autodidacte égaré n’ayant comme singularité que d’écrire des vers pas toujours clairement ponctués et de hanter les bois et les campagnes. John Clare puisque c’est de lui qu’il s’agit, vécut presque totalement en marge de la bonne société et la majorité de ses poèmes ne fut publié qu’à titre posthume avant de devenir une référence pour nombre de poètes modernes dont l’un des fondateurs de l’école de New-York, John Ashbery.