On connaît, ou peut-être que non, la bien suggestive formulation de Mallarmé parlant de la danse, plus précisément de la danse telle que mise en espace par la Loie Fuller, comme ce dégagement multiple autour d’une nudité, grand des contradictoires vols où celle-ci l’ordonne.
Lecture faite du recueil des Sonnets de la bêtise et de la paresse, publié au Corridor bleu par Bertrand Gaydon, ce passage des Divagations me paraît fournir un assez bon point de départ pour y réagir[1]. On sait, toujours pour reprendre Mallarmé, à quel point la forme sonnet peut se montrer par les contraintes mêmes qu’elle impose, débordement intarissable de significations multiples, obligeant ses auteurs à de spirituelles acrobaties stimulant de partout l’esprit en recherche de sens.