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« Le poète est maintenant un guide merveilleux » affirme l’un des textes rassemblés par Pascale Petit dans construction d’un igloo qui vient de paraître aux éditions LansKine. Est-ce parce que l’auteur nous promet ici de nous apprendre à ressembler à isidra von lovedel, à savoir que faire avec notre bifteck d’amour, faire d’un plafond un ciel nocturne, chanter comme shanty goodman, nous méfier des poèmes qui viennent du japon quand ils ont un éléphant, vérifier notre palmier, devenir oiseau bleu flou, que sais-je encore, utiliser un nez en plastique, savoir que faire de nos enfants[1] etc…, etc… L’inventivité de Pascale Petit en ce domaine des savoirs faire n’importe quoi avec la langue, avec les mots, est en effet des plus merveilleuses, jouant sans presque discontinuer avec l’absurde, le nonsense, dans une démarche qui pourrait être qualifiée de carnavalesque si ce n’était qu’ici ce serait moins les choses qui porteraient un masque que les visages qui finiraient par tomber (p. 107).