« Cuisiniers de
l’image » c’est ainsi que Jacques Darras qualifie les poètes, dans le
merveilleux petit ouvrage qu’il consacre aujourd’hui à la gaufre. La gaufre,
comme il dit, vagabonde. Sa gaufre
pourrait-on dire aussi, de paroles, si l’on ne craignait avec ce clin
d’œil à la figue de Francis Ponge, cet ancien normand retiré sur les hauteurs
du Bar-sur-Loup (Alpes maritimes), de défigurer, courant d’emblée au Sud, à ses
vins, ses huiles et ses à-plats solaires, le puissant imaginaire du blanc, du
beurre, de la levure et de la bière, tout cet imaginaire convaincu d’Européen
du Nord, qui depuis si longtemps anime notre auteur.
Chacun à notre place nous sommes les acteurs de la vie littéraire de notre époque. En faisant lire, découvrir, des œuvres ignorées des circuits médiatiques, ne représentant qu’une part ridicule des échanges économiques, nous manifestons notre volonté de ne pas nous voir dicter nos goûts, nos pensées, nos vies, par les puissances matérielles qui tendent à régir le plus grand nombre. Et nous contribuons à maintenir vivante une littérature qui autrement manquera à tous demain.
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jeudi 29 novembre 2018
mercredi 7 novembre 2018
LES ÉDITIONS LD RÉÉDITENT COMPRIS DANS LE PAYSAGE.
Paru en 2010 chez Potentille,
un de ces éditeurs dont on ne dira jamais assez ce qu’on leur doit pour
continuer, envers et contre tout, à faire un peu reconnaître dans l’espace de
nos sociétés ces travaux singuliers de parole, appliqués non seulement à
élargir comme à approfondir les possibilités de la langue commune mais à
résister comme ils peuvent aux divers formatages dont notre existence fait aujourd’hui
de plus en plus l’objet, Compris dans le
paysage, ce long poème dont je dis volontiers que c’est avec lui que j’ai
enfin compris ce qu’était pour moi la poésie, reparaît sous une autre forme et
sans doute avec de nouvelles significations, aux éditions LD.
dimanche 25 juin 2017
SÉLECTION DÉCOUVREURS. LES OISEAUX FAVORABLES DE STÉPHANE BOUQUET.
CLIQUER POUR OUVRIR LE PDF |
Paru en 2014 aux éditions Les Inaperçus, l’ouvrage que Stéphane
Bouquet a intitulé Les oiseaux favorables
semble avoir effectivement peu retenu l’attention du petit nombre de ceux
qui continuent à vouloir rendre la poésie qui s’écrit aujourd’hui, non
seulement un peu plus visible mais surtout plus intelligible. Et par là
nécessaire.
Pourtant ce livre ou plutôt ce livret qui selon le principe des Inaperçus qui est de faire se rencontrer deux univers et de trouver l’alchimie entre une écriture poétique et une création plastique contemporaines, dialogue avec une quinzaine de photographies du journaliste, écrivain et photographe Amaury da Cunha, peut constituer pour ceux qui ne la connaîtraient pas encore une excellente porte d’entrée sinon dans l’œuvre, assez diverse, de Stéphane Bouquet, du moins dans l’esprit qui pour une grande part l’anime.
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