Je ne sais ce qui ce matin, alors que je descendais ma rue pour me rendre au marché et m’extasiait de la lumière enfin de retour sur la ville, m’a conduit à penser à cet écrivain dont plus personne aujourd’hui ne parle : Roger Vailland. Celui de Drôle de jeu, certes, mais aussi de la Fête que dans mes propres années 80 je ne cessais autour de moi de recommander. Quelque chose de la personnalité de Jérôme Leroy dont, en vue d’en dire quelques mots ici, sur ce blog, je venais de reparcourir Un effondrement parfait que les éditions de la Table Ronde m’ont adressé il y a quelques semaines, n’est peut-être pas étrangère à la survenue de ce lointain souvenir.
Chacun à notre place nous sommes les acteurs de la vie littéraire de notre époque. En faisant lire, découvrir, des œuvres ignorées des circuits médiatiques, ne représentant qu’une part ridicule des échanges économiques, nous manifestons notre volonté de ne pas nous voir dicter nos goûts, nos pensées, nos vies, par les puissances matérielles qui tendent à régir le plus grand nombre. Et nous contribuons à maintenir vivante une littérature qui autrement manquera à tous demain.
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