Sur le vif. Cette particulière excitation de rassembler dans une même première prise les traversées toujours plus ou moins intérieures en dépit de leur diversité géographique de Pascal Commère, les merveillants tissages et d’images et de mots auxquels nous aura habitué Guillaume Artous-Bouvet, ces blocs arrachés des montagnes, figures pour Maud Thiria de ces hommes et femmes que leur grand-âge aura emportés loin, dans des établissements spécialisés, et les propos, recueillis à la fin de sa vie, d’un Walt Whitman n’hésitant pas à déclarer que s’il avait écrit un volume entier de « Capitaine mon capitaine » il mériterait une bonne fessée « ce qui serait encore très généreux comme traitement, au vu du ratage que serait un tel livre ! » Ratage, il ne semble pas y avoir dans ces ouvrages que je m’apprête à lire. Qui ont chacun leur exigence. Et me semble-t-il leur nécessité. Comme j’espère pouvoir en rendre bientôt compte.
Chacun à notre place nous sommes les acteurs de la vie littéraire de notre époque. En faisant lire, découvrir, des œuvres ignorées des circuits médiatiques, ne représentant qu’une part ridicule des échanges économiques, nous manifestons notre volonté de ne pas nous voir dicter nos goûts, nos pensées, nos vies, par les puissances matérielles qui tendent à régir le plus grand nombre. Et nous contribuons à maintenir vivante une littérature qui autrement manquera à tous demain.
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