jeudi 23 mai 2024

ÇA DONNERAIT PRESQUE ENVIE DE TOUT RECOMMENCER.



Passé le temps de la récupération voici quelques images qui serviront de souvenirs à propos de la toute dernière journée de remise du Prix des Découvreurs qui cette année aura mis à l’honneur l’ouvrage de François Coudray, Ça veut dire quoi partir. On appréciera la convenance de ce titre pour une journée où nous tirons nous-mêmes, comme on dit, notre révérence, fiers d’avoir contribué à notre échelle à une plus grande diffusion de la poésie de notre temps et désireux maintenant d’employer notre temps d’une manière plus libre, vis-à-vis notamment des calendriers et des institutions.

De cette journée j’ai tout aimé. Non bien entendu que ce soit la dernière, ce qui ne va pas sans un certain sentiment de deuil, mais pour commencer, la complicité qui m’a immédiatement relié à la personne du lauréat, François Coudray à travers nos échanges à la tombée du soir exceptionnellement ensoleillé, là, sur la baie de Wimereux. L’accueil parfait qui nous aura été réservé le matin dans ce lycée de Boulogne-sur-Mer, le lycée Branly où j’aurai excercé durant tant et tant d’années et où je compte toujours de fidèles et amicaux soutiens. Mes retrouvailles avec Laurence Vielle et Vincent Granger pour les performances offertes aux élèves l’après-midi au théâtre Monsigny. L’enthousiasme de ces quelque 160 jeunes et de leurs professeurs découvrant ces interventions. La chaleur du dernier salut qu’ils nous ont personnellement adressé. Puis la belle complicité du soir à notre Foyer/Poésie de Monsigny entre le public d’amis présents qu’auront réellement transportés aussi bien la lecture en musique de François Coudray que l’inépuisable et communicative énergie de Laurence et Vincent. On aura aussi dansé. Chanté. Échangé. Sans trop voir le temps passer. Jusqu’à ce très petit matin où j’aurai accompagné jusqu’à la gare une Laurence Vielle devant repartir sur Bruxelles avant de se rendre le soir même à Toulon pour le festival des Eauditives…

Pour tout cela je dis merci. À la vie bien sûr qui m’aura pas mal gâté en me faisant connaître tant et tant d’auteurs et d’artistes avec lesquels j’aurai passé de si bons moments. À tous ceux aussi qui m’auront soutenu avec plus ou moins d’énergie. Et m’auront accordé leur indispensable confiance ainsi que leur assistance. Ils sont trop nombreux pour que j’en fasse une liste qui inévitablement incomplète m’amènerait à ne pas faire justice à tous.

Le Prix des Découvreurs, c’est fini. Mais l’esprit des Découvreurs ne peut que demeurer. Ses traces ne demandent qu’à être, même autrement, suivies et l’aventure qu’à être continuée. Ite ! Comme disait Hugo de son exil à Guernesey, dans une lettre fameuse à Charles Baudelaire. C’est le mot de la poésie.

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