Merci à Elke de Rijcke et bien sûr aussi à son
éditrice de m’avoir personnellement adressé son tout dernier livre, Et puis,
soudain il carillonne, qui rassemble un choix de textes par elle écrits au
cours de ces vingt dernières années. Cette anthologie dans un format de poche
soigné, sera l’occasion pour ceux qui ne connaîtraient pas l’œuvre multiforme
de cette auteure franco-néerlandaise d’en découvrir l’exigeante originalité.
Nourrie tout autant d’une profonde connaissance des arts, de la science que de
la littérature, cette œuvre est de celles qui explorent plus qu’elles ne
circonscrivent, qui dérangent plus qu’elles ne rassurent et surtout puisent
leur vitalité dans le refus de choisir entre le dire et le sentir en
s’enfonçant toujours plus avant dans un travail créatif de formes. Comme je
l’écrivais à propos de l’un de ses ouvrages, le travail d’Elke de Rijcke est en
fait « celui d’une existence tant intellectuelle que sensible, qui cherche
à s’exprimer vitalement dans ses bonds, ses rebonds, ses traversées, en
parcourant des champs de conscience, de connaissances aussi, qui
renouvellent fortement notre perception du réel. » Une œuvre donc qui pour
reprendre à ma façon un texte qu’on trouvera pages 79 et 80, accueillera son
lecteur, toute pétillante d’inventivité, dans l’attente qu’il devienne son ami,
son convive.
Voir aussi sur ce blog :
http://lesdecouvreurs2.blogspot.com/2022/01/juin-sur-avril-un-travail-delke-de.html
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