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On ne saurait trop recommander pour entendre cette voix d’écouter – dans une vidéo que nous mettons en lien - la lecture réalisée par l’auteur, d’un texte qui ne figure pas dans le livre mais donnera à chacun une assez juste idée de la façon non dont doivent être dits ses textes, car après tout chacun est libre de se les approprier comme il veut, mais de celle dont l’auteur lui-même les entend.
Bien entendu on trouvera toujours dans ce Cahier, mises en parallèle avec nos extraits, un certain nombre d’images, dont nous espérons bien qu’elles alimenteront ce dialogue sensible avec les textes et accroîtront pour certains leur puissance de résonance. Non que nous estimons que le texte soit incapable de se suffire à lui-même. Mais tout nous paraît bon dès lors qu’on y met l’intelligence nécessaire, pour sortir la poésie surtout contemporaine de ce ghetto dans lequel elle se trouve enfermée et la replacer au cœur de ce grand concert d’arts censés informer nos sensibilités. Naturellement, rapprocher l’œuvre de Christophe Manon de Munch, Rothko, Motherwell, Ian Fabre, Goya ou Bonnard est un acte arbitraire. Dont nous désirons seulement qu’il se fasse ici stimulant.
Je terminerai en formulant le souhait que ces Cahiers que nous réalisons soient le plus possible partagés. J’écoutais il y a quelques jours l’émission sur France Culture de Manou Farine, consacrée à la critique poétique. M’est restée l’amertume de constater que presque jamais les poètes que nous sommes ne nous intéressons vraiment pour les encourager aux efforts qui se font dans les écoles, dans les classes pour tenter de tisser avec les jeunes une relation durable et non seulement durable, mais nécessaire avec la poésie dans toutes les formes vivifiantes pourtant qui sont aujourd’hui les siennes. Cet effort passe comme nous le faisons et comme le faisait remarquer Florence Trocmé, invitée de l’émission, par la mise à disposition de textes. Et sans doute aussi des pratiques moins stérilisantes que celles qui ont toujours largement cours imitées qu’elles sont des pratiques universitaires.
Oui plongeons dans ces textes que près d’un quart de siècle de travail nous a fait rassembler. Nous permet aujourd’hui d’ouvrir, d’offrir, à la curiosité de chacun. Que personne ne puisse plus dire aujourd’hui qu’il est seul à chercher sa voix.
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