Comme les deux précédents ce Cahier de 22 pages au format A4 permettra aux jeunes qui ne pourront pas tous acheter, bien entendu, l’ouvrage de G. Peigné, de s’en faire à travers d’assez larges extraits, une idée qui je l’espère leur donnera envie d’en lire davantage grâce en particulier aux commandes effectuées dans leur établissement par l’intermédiaire de leur professeur de lettres ou de leur professeur documentaliste.
Complété par de riches documents iconographiques permettant à partir du thème du Massacre des innocents de survoler quelques siècles d’histoire de la peinture et de découvrir[1] la façon dont les artistes renouvellent inépuisablement les formes, ce troisième Cahier continue de se vouloir une incitation que nous espérons fertile à ce dialogue entre les arts que nous voudrions à l’école voir s’élargir. Notre civilisation dite de l’image ne dit rien sans les mots qui les accompagnent et permettent de la réfléchir. Puis de communiquer.
Confronter, à partir de la poésie - à travers donc une attention redoublée à nos plus élaborés et réfléchis moyens d’expression - les jeunes à des thèmes aussi importants que la filiation, le désir ou pas de laisser une trace de notre passage, le désir ou pas de procréer dans un monde qui semble aller de plus en plus vers son extinction, le caractère intolérable de la souffrance des enfants…voilà bien qui devrait plus que nos ordinaires lâchers de ballons nous entraîner davantage.
C’est en tout cas ce que nous proposons.
[1] on passe ici du peintre baroque Guido Reni à Annette Messager à partir de ce chef-d’œuvre que demeure le tableau de Poussin récemment restauré qu’on trouve au musée Condé de Chantilly
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