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Il n’y a bien sûr pas que les anciens qui m’intéressent. Ainsi suis-je heureux de faire part de mon plaisir d’avoir découvert grâce au tout dernier numéro de la revue Contre-Allées placée cette fois sous la tutélaire figure de notre ami Nimrod, les textes jeunes d’Anne Barbusse et d’Élise Feltgen, cette dernière apparemment aussi libraire de village au cœur de la campagne bretonne !
D’autres textes encore, bien sûr, sont ici à découvrir comme ceux de Stéphane Lambion qui sont d’une sorte de moderne vagant découpant en courtes strophes son paysage itinérant ne cachant pas ses cicatrices, ceux encore, d’une plus intense, voire brutale, intimité, d’Anna Ayanoglou dont le premier recueil, paru chez Gallimard, Le Fil des traversées, s’est vu décerner en 2020 le Prix Apollinaire Découverte. Et quel plaisir de retrouver des textes de Daniel Biga qui dresse ici comme un amical et émouvant inventaire « des êtres calmes/ dont la sève circule sous l’écorce » (Arbres de-ci de-là). Comme d’habitude on ne manquera pas de saluer l’exigeante lucidité de l’éditorial de Romain Fustier qui insiste sur l’effort vrai que réclame de la part de chacun la bataille que mène, et de plus en plus seule, la poésie, contre les conditionnements multiples de notre temps. Une rapide sélection d’ouvrages récemment parus, des entretiens avec Michel Fievet le bien généreux éditeur de L’ail des ours, avec aussi Pierre Drogi et Thierry Le Pennec sur leur « chantier » - ou pas - d’écriture, ainsi qu’une belle chronique de Romain Fustier encore, sur le dernier livre du toujours bien vif François de Cornière, Boulevard de l’Océan, paru au Castor Astral, complètent cet intéressant numéro couvert comme à l’ordinaire d’une rafraîchissante composition de Valérie Linder.
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