Mais pourquoi la littérature ? Quelle littérature aussi pour ces temps à venir qui risquent de chanter beaucoup moins qu’on ne l’espérait quand on n’avait pas encore pris conscience de l’insoutenabilité des modes de vie imposés à l’ensemble du monde par nos sociétés occidentales. Pourquoi faire rencontrer des écrivains vivants, des poètes, à des jeunes qui peinent à boucler leur programme, à maîtriser ce semblant de langue commune, de connaissances partagées dont on voudrait tant pouvoir dire que des années et des années d’école sont parvenues quand même à les équiper. Les questions souvent se bousculent en qui ne se contente pas d’une simple posture. A fini par comprendre l’urgence aujourd’hui qu’il y a de sortir des bons sentiments, des mirages, des lieux communs attrayants pour répondre collectivement, par un effort du plus grand nombre, aux défis que la vie, la survie, le vivant, lancent à nos consciences comme à nos volontés.