mardi 29 novembre 2022

RECOMMANDATION DÉCOUVREURS. À LA RENCONTRE D’ALAIN LÉVÊQUE À L’ATELIER CONTEMPORAIN.


Je ne connais pas Alain Lévêque. Il me semble pourtant à le découvrir aujourd’hui dans ce livre de l’Atelier contemporain, intitulé À la rencontre, sous-titré, Carnets & essais sur des peintres, 2003-2020, que sa façon d’aborder la vie, la vie à travers la peinture, la poésie, les paysages, toute l’immensité des choses du monde, à partir de la reconnaissance largement consentie de notre finitude, qu’il est de ces esprits amis, de ces compagnies fraternelles que le temps, l’étude, les voyages, les rencontres, toute l’attention portée à ce qui nous entoure, m’auront heureusement permis de rassembler en moi.

Parler de peinture, de poésie, de vie, en termes clairs nourris d’une connaissance précise, d’une expérience à la fois longue et profonde, n’est pas chose si fréquente aujourd’hui qu’on ne doive le signaler aux lecteurs qui j’espère prendront comme moi plaisir à retrouver au détour de ces pages l’émotion que leur aura donné l’intensité lumineuse des toiles de Bonnard, les riches et vitales célébrations des grandes machines de Veronèse, les « précieux et précaires remparts » de tendresse que Mantegna dresse discrètement dans ses œuvres « contre la dureté de la pierre, le feu de la matière, la violence des hommes ».

« J’aime le figuratif car l’abstraction m’est étrangère » écrit Alain Lévêque. C’est qu’il est, comme il dit, attaché plus que tout à la matérialité du monde. Un monde dont il s’agit de tenir à distance « les forces séparatrices ». Une image pour moi tiendra lieu de commentaire. Celle du septième tableau des Triomphes de César dans lequel au milieu de la théorie des prisonniers défilant devant les grilles de la prison dans laquelle ils seront bientôt jetés « un petit garçon qui nous regarde […] tient des fleurs, tout un bouquet, dirait-on, derrière lequel se profile un autre visage d’enfant ».

Les extraits que je propose ci-dessous seront à coup sûr bien plus éloquents que moi. Je n’en dirai donc pas plus sur ce livre qui sûrement doit être lu non comme un livre sur l’art, mais comme une réflexion sensible, libre, ouverte et d’une grande profondeur humaine, sur la façon dont il nous appartient d’accueillir et de favoriser, en nous, autour de nous, la vie. Dans ce qu’elle a d’immense. Et de fragile. D’unique chaque fois.

VOIR NOTRE PDF POUR PLUS D’INFORMATION ET DÉCOUVRIR QUELQUES EXTRAITS.

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