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J’ai pu il y a quelque temps dire
sur ce blog tout le bien que je pensais du livre d'Amandine Marembert que nous avons choisi pour figurer dans la
nouvelle sélection du Prix des Découvreurs qui sera lancée dans les classes en
septembre prochain. Et je reste intimement persuadé que cet ouvrage sera pour
les jeunes à qui nous le proposons plus qu’une simple découverte d’écriture. Il
sera sûrement l’occasion pour eux de réfléchir à la manière dont les vies,
toutes les vies, sont prises dans des formes et à la nécessité qui est la nôtre
de faire l’effort d’entrer le plus possible dans la grammaire parfois bien différente
des autres si nous voulons parvenir à une intelligence élargie du vivant.
Je le répète : la beauté du
livre d’Amandine Marembert n’est pas réductible à sa dimension anecdotique,
psychologique ou médico-sociale. Elle est politique, philosophique et
artistique. En un mot poétique dans la mesure où chaque page y est exemplairement
vécue comme une tentative de rejoindre par la parole ce qui reste pour nous
sans mots. Ce monde « hiéroglyphe »
et singulièrement autre qui ne communique avec nous qu’à travers sa
respiration. Ses gestes. Ou le profond remuement qu'il nous faut bien apaiser de son silence.
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