mardi 13 avril 2021

POÉSIE/PARTAGES N°6. DOUZE POÈMES VIDÉO (2019-2021) DE MARINE RIGUET.

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Comme le dirait Stéphane Bouquet dans son tout dernier livre, c’est vraiment coton de dresser le portrait fidèle, non pas comme il le dit lui de la vie, mais de la poésie cette chose archi-bavarde et sans suite logique sauf ce safari perpétuel de l’amateur de textes : découvrir des ouvrages qu’on aime, une voix qui émeut, une démarche qui nous paraît singulière, une œuvre à l’évidence vraiment sous-estimée, un travail en construction qui promet… Alors oui, encore une fois, allons-y et n’hésitons pas davantage à partager ce sentiment qui nous entraîne. Et élargit.

 Je suis donc bien heureux en cette agréable après-midi d’un avril froid mais lumineux de proposer pour faire suite à notre petite collection de Cahiers numériques une belle série de Poèmes-vidéo réalisés par une artiste découverte à travers une vidéo mise il y a quelques mois en ligne par la Factorie, cette toute jeune  Maison de Poésie installée au Val de Reuil en Normandie. Marine Riguet dont je pense on reparlera pratique une poésie profondément ressentie qui ne se laisse pas enfermer dans la page. Une poésie qui déborde largement les mots, ouvre de nouveaux espaces offrant à la sensibilité comme à la pensée des reliefs inédits. Me plaît qu’elle succède à la poésie dense, intense et tout aussi fortement ressentie de Jean-Marie Perret son aîné de quelques décennies.

 Puisse ce Cahier conçu pour l’aider à se faire un peu plus connaître, trouver le même succès que celui rencontré par son prédécesseur [1].

 LIRE AVEC CALAMEO 



[1] Notre blog affichait hier 12 avril à 17h. 843 vues de ce Cahier.
 

dimanche 11 avril 2021

RECOMMANDATION DÉCOUVREURS : L’INTERVALLE, LE BLOG DE FABIEN RIBERY !

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Un régal. Une merveille. Des articles de qualité par quelqu’un qui sait de quoi il parle et comment en parler. Une très belle présentation avec un soin particulier accordé à l’illustration. Il n’y a pas que de la poésie, même si. Pas que de la littérature, même si. On trouve aussi des choses très intéressantes sur l’art en général, la philosophie… Ce beau lieu existe je crois depuis avril 2016. Et dire que je ne le découvre qu’aujourd’hui.

samedi 10 avril 2021

NOUVELLES DE L’ÉDITION EN COURS DU PRIX DES DÉCOUVREURS.

Je n’imaginais certes pas, l’an dernier, lorsque j’indiquais que le Prix des Découvreurs 2019-2020 ne pourrait pas être attribué que j’aurais à renouveler aujourd’hui, en avril 2021, cette annonce.

C’est pourtant la triste réalité. La fermeture prématurée des établissements scolaires, jointe aux conditions particulières imposées par la pandémie – je pense en particulier à l’instauration des demi-groupes en lycée - ont finalement empêché dans la plupart des classes qui s’étaient inscrites en début d’année à notre opération, qu’elle aille jusqu’à son terme. Trop de rencontres, dont beaucoup programmées entre mars et mai, ont dû encore une fois être annulées. Et la plupart des séances finales au cours desquelles les jeunes avaient à exprimer leur choix n’ont pas pu se tenir. On nous promet une réouverture des collèges et des lycées le 3 mai. Mais si cette date n’est pas repoussée, ce que beaucoup quand même anticipent, les premières semaines, notamment en lycée, seront occupées par des rattrapages, des contrôles, qui réduiront encore plus le peu de temps actuellement laissé disponible pour les activités culturelles et artistiques.

 

mercredi 7 avril 2021

03 74 09 84 24. ENTENDRE NOTRE BESOIN DE POÉSIE ! SUR LE RETOUR DU SERVEUR VOCAL POÉTIQUE (SVP) DE LA COMPAGNIE HOME THÉÂTRE.

DALI 1938, MOUNTAIN LAKE

On connaît bien la difficulté pour la poésie, de sortir de l’indifférence active qu’ont en général pour elle, l’enseignement, les médias, de trop nombreux responsables culturels qui, tout en se servant régulièrement du mot pour apporter sa valeur ajoutée à leurs discours, se désintéressent en fait autant qu’ils peuvent de la chose, jugée par eux ringarde, élitiste et bien sûr illisible.

On apprécie alors d’autant plus ces initiatives qu’individus, associations, compagnies, prennent pour redonner à la parole poétique cette place qu’elle a dans l’histoire des peuples[1] mais qui lui est aujourd’hui, si chichement mesurée.

 Je ne reviendrai pas sur les raisons qui auront poussé Julien Bucci, de la Compagnie Home Théâtre à relancer tout récemment le Serveur Vocal Poétique (SVP) qu’il avait pris il y a quelques mois la décision d’interrompre. Un certain nombre de médias s’en sont depuis fait l’écho, préférant d’ailleurs insister sur les à-côtés bassement politiques de la chose que sur l’intérêt littéraire et artistique de la dite opération.