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jeudi 11 mars 2021

POÉSIE/PARTAGES N°5. GRANDE LIBERTÉ DE L’AIR AU-DESSUS DU FLEUVE PAR JEAN-MARIE PERRET. ACOMMPAGNÉ DE TROIS PEINTURES DE L’AUTEUR.

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 J’ai rencontré la poésie de Jean-Marie Perret il y a près de 20 ans. Il venait de publier chez Obsidiane un ouvrage qui m’a immédiatement retenu par l’intensité avec laquelle il s’efforçait de rendre jusque dans ses évocations de la mort la puissante vitalité à l’œuvre dans le monde. Celui de la nature comme celui des hommes qui l’habitent, la parcourent et par leur industrie, leur art, la transforment. Et je me suis toujours étonné que ce poète habité par toute une bibliothèque dont il partage quotidiennement sur les réseaux sociaux l’infinie richesse, ne soit pas davantage considéré. Mais rien peut-être d’étonnant à cela : la poésie de Jean-Marie Perret ne cherche pas à faire mode. À se produire sur les tréteaux. Elle ne cherche qu’à être. À dire, rien que pour soi peut-être, ce qu’il y a d’unique, de rayonnant, de déchirant finalement, à se sentir au monde. Parmi tout ce qui traverse.

 

C’est pourquoi je suis heureux de l’avoir convaincu de nous livrer une sélection des poèmes publiés en 2002, chez Obsidiane, sous le beau titre de Grande liberté de l’air au-dessus du fleuve et d’avoir à cette occasion découvert qu’il était aussi peintre, graveur et je crois même musicien. Un artiste complet donc que le souci de l’art n’aura pas empêché d’exercer le métier de postier ce qui le rapproche à mes yeux d’un autre poète que tout particulièrement j’estime, Jacques Lèbre dont j’ai parlé à plusieurs reprises sur ce blog.

Ces Cahiers numériques de Poésie en Partages sont donc ici l’occasion de redonner une nouvelle vie, une nouvelle chance à des textes qu’on aurait tort d’avoir oubliés. Et de les mettre en relation avec un autre domaine artistique qui dans le cas présent, comme on le verra, témoigne à sa manière aussi du dynamisme, de la vitalité, du puissant élan vers la vie qui anime leur créateur. J’espère que ce numéro trouvera le même écho, large, que ceux que nous avons consacrés à Stéphane Bouquet, Milène Tournier, Mary Oliver et tout dernièrement à James Sacré. En attendant ceux que nous devons prochainement réaliser avec notre amie Lili Frikh, la jeune Marine Riguet et bien d’autres dont nous aurons à reparler.

 

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jeudi 11 février 2021

POÉSIE/PARTAGES N° 4. POÈMES CHOISIS DE MARY OLIVER.

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C’est à l’initiative d’Hélène Le Fur dont je connais depuis longtemps le goût authentique qu’elle a de la poésie, principalement de langue anglaise, que l’idée m’est venue de lui proposer de partager dans le cadre de nos Cahiers ses traductions de la célèbre poète américaine Mary Oliver.

L’intérêt que nous  portons actuellement à une littérature préoccupée par les questions écologiques (voir mon récent article sur l’important livre de Pierre Schoentjes) me fait penser qu’une œuvre comme celle d’Oliver mérite effectivement d’être davantage connue. Et je remercie Hélène Le Fur d’avoir joint à ses traductions une éclairante présentation de cette dernière.

C’est la marque encore que je voudrais imprimer à ces Cahiers de nous permettre de découvrir ou de redécouvrir autour des textes que nous donnons à lire des œuvres d’artistes, connus ou moins connus, dont le travail est susceptible d’entrer en résonance avec l’univers propre de l’écrivain.

C’est encore le cas ici avec la présence d’œuvres de Christine Verdini et d’Éliane Pouhaer deux artistes de notre grande Région qu’Hélène Le Fur, encore elle, a contacté pour nous.

 

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lundi 18 janvier 2021

POÉSIE/PARTAGES N°3. UN FIL DE VIVRE-ÉCRIRE PAR JAMES SACRÉ ACCOMPAGNÉ PAR JEREMY SOUDANT.

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 On ne présente plus James Sacré dont Jean-Claude Pinson dans le long article qu’il lui consacre dans le Dictionnaire de la Poésie de Baudelaire à nos jours, paru en 2001 au PUF, écrit que face au littéralisme dominant de son époque, son œuvre persiste à tenir pertinente « le lyrisme, la représentation et la narration » occupant ainsi « une position décalée dans le champ de la poésie française ». Depuis ce champ a beaucoup évolué et nombreux sont devenus les auteurs qui se sont reconnus et continuent de se reconnaître dans cette poésie singulière qui, écrit encore Pinson, « puisant dans les us et manières roturières de la langue et dans la non-finition du parler quotidien » pour mieux exprimer le désordre du monde, se situe aux antipodes aussi « des canons de la haute poésie du XXème siècle (celle d’un Saint-John Perse, d’un Char ou d’un Bonnefoy) ».

vendredi 11 décembre 2020

POÉSIE/PARTAGES N° 2. SE COLTINER GRANDIR DE MILÈNE TOURNIER.

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J’ai rencontré la poésie de Milène Tournier il y a quelques mois suite à la parution de son premier vrai livre aux éditions lurlure[1]. L’intérêt de son écriture et sa capacité de résonance m’ont très vite semblé faire évidence. C’est la raison pour laquelle je lui ai demandé de m’adresser quelques textes pour ces Cahiers Numériques de Poésie en Partages que nous avons inaugurés avec Stéphane Bouquet. L’idée de faire alterner ainsi des poètes largement reconnus et des voix nouvelles de qualité me paraît une idée séduisante comme le fait aussi de pouvoir, grâce aux vertus du numérique, mettre de la façon la plus soignée et la plus stimulante possible, un aperçu du travail de tous ces auteurs, à la disposition des esprits curieux amateurs de belles découvertes.


Les textes que nous a donnés Milène Tournier sont des textes encore inédits qu’elle a rassemblés sous le titre évocateur de se coltiner grandir. Il s’agit d’une succession de textes courts qui tournent effectivement autour de cette expérience particulière de vivre qu’est celle de quiconque reste profondément attaché à l’esprit d’enfance, à la dimension protectrice et chaleureuse d’une famille attentive, tout en cultivant son inquiétude profonde du monde où il lui faut trouver solitairement sa place. Les mots du quotidien sont là comme ceux de la sensibilité ouverte et vulnérable. Et la phrase toujours très simple touche le plus souvent juste. Ce qui pour moi veut dire : rejoint presque constamment l’émotion.

Cette émotion on la retrouve je crois dans les photos que Milène Tournier m’a communiquées pour non pas illustrer ce Cahier mais en accompagner sous une forme autre sa projection vers le monde. Ces photos on ne s’étonnera pas trop finalement qu’elles soient celles de son propre père, Rémi Tournier que nous sommes heureux donc d’accueillir avec elle dans ce modeste travail d’édition qui n’a pas d’autre but que de contribuer, à travers les possibilités très larges mais souvent si mal employées de l’époque, à répondre au besoin d’art et de parole de notre temps. 

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[1] Poèmes d’époque, publié en 2019 dans la collection Polder liée à la revue Décharge à qui revient le mérite d’avoir la première signalé l’intérêt de cette jeune auteure, est plutôt ce qu’il est convenu d’appeler un livret.

 

lundi 9 novembre 2020

DÉCOUVREZ NOTRE CAHIER DE PARTAGES N° 1 CONSACRÉ À STÉPHANE BOUQUET.

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 L’œuvre poétique de Stéphane Bouquet est à coup sûr l’une des plus intéressantes et des plus fécondes du moment. En prise permanente et surtout souple, généreuse avec la vie elle ne fait l’impasse ni sur les émotions, les sentiments, les idées, ni sur les désirs, les rêves et les manques, les chances aussi qui, à chaque instant, accompagnent le mouvement tremblé de nos existences.

Lui consacrer, en cette période difficile de reconfinement, le premier numéro de nos petits cahiers numériques de poésies en partages, a valeur en quelque sorte de manifeste. Manifeste en faveur d’une littérature qui dans l’intelligence profonde qu’elle a de la vie se refuse au pur intellectualisme, manifeste aussi en faveur d’écritures qui se refusent à faire de l’art plutôt que de la vie leur objectif premier.

Les Cahiers que nous publierons ne chercheront pas à brosser un tableau exhaustif du travail des auteurs que nous choisirons. Ils seront avant tout conçus pour inciter à la découverte. Donner envie d’aller plus loin. De faire un peu plus connaissance. Sans s’interdire bien entendu d’offrir aux lecteurs « bénévoles » qui sauront s’y pencher, un choix suffisant de pages pour exciter leur esprit et alimenter leur sensibilité.

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