Affichage des articles dont le libellé est ANTHOLOGIE DÉCOUVREURS. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est ANTHOLOGIE DÉCOUVREURS. Afficher tous les articles

jeudi 5 octobre 2023

ANTHOLOGIE DÉCOUVREURS. LICHEN & QUETSCHES PAR LE POÈTE ALLEMAND JAN WAGNER.

Cliquer dans l'image pour lire la suite des textes.

 L'absence de majuscule après les points est voulue par l'auteur. La forme empruntée par les deux textes retenus dans cette anthologie n'est pas caractéristique de l'ensemble du recueil qui mêle des formes très diverses en fonction de leur sujet. 

Les amateurs de lichens - il en existe des centaines et des centaines qui couvrent près de 8% des terres émergées, pourront aussi s'intéresser à l'oeuvre du poète ligure Sbarbaro, qui les étudia de près. Ils pourront aussi lire le passionnant ouvrage que Vincent Zonca leur a consacré aux éditions Le Pommier.

mercredi 19 juillet 2023

ANTHOLOGIE DÉCOUVREURS. QUELQUES POÈMES EXTRAITS D’ÉTUDE D’ÉLOIGNEMENT D'EMMANUEL MOSES.

Cliquer pour ouvrir le PDF

Avec Étude d’éloignement le lecteur retrouvera, avec plaisir j’espère, cette sensibilité labile qui fondée sur une conscience aigüe de la fuite du temps, de la précarité des choses comme de leur incessant renouvellement fait de chaque moment un passage, un mouvement, l’occasion encore d’une promesse, le plus souvent d’une nostalgie. Chaque poème semble ainsi faire état d’une transition, enchaînant ses propres accords à ceux des textes qui l’accompagnent, de manière à faire entendre l’aria inépuisablement réinventée d’un être dont la seule souveraineté qu’il conserve sur l’existence n’est plus que de chanter. S’ouvrant sur le dur constat du mur infranchissable auquel se heurtent l’infini des possibles illusoirement promis à l’enfant, s’achevant sur la vision d’un Double, lui-même voyageur, qui s’éloigne sur la route sans qu’on ait pu rien lui demander, le livre d’Emmanuel Moses est un livre, comme il dit, secret. Un livre aussi de pitié, dans lequel le poème s’il fait le plus souvent état d’une tristesse, tend dans le même mouvement à la soulager. Par la reconnaissance, à côté de tout de qui s’éloigne, afflige et sans doute mortifie, de ce qui paradoxalement parfois nous revient, invite et réenchante, dans la beauté, malgré tout, de « l’air bleui du soir ».

lundi 26 juin 2023

IMAGES QUI NE ME LAISSENT PAS DORMIR. LA DAME DE BRASSEMPOUY.

 

 C’est le premier regard humain que nous connaissons. La première pupille humaine représentée qui toujours aujourd’hui nous contemple. Taillée expertement dans une défense de mammouth il y a plus de 20 000 ans elle fut découverte à la fin du XIXème siècle dans une grotte des Landes, avec un certain nombre d’autres statuettes et de nombreux fragments d’ivoire. Son mystère de femme par ailleurs dépourvue de bouche, reste entier.

dimanche 11 juin 2023

PETIT RÉCÉPISSÉ POÉTIQUE. C’EST LA VIE ELLE-MÊME QUI A ÉTÉ DÉPORTÉE. LILI FRIKH.


Merci à Lilli Frikh et à Marie Virolle de m’avoir adressé ce livre trop rapidement parcouru encore et dont je réserve la lecture attentive pour l’été qui approche et avec lui surtout cette suffisamment longue réserve de temps qui permet de jouir vraiment de chaque geste, chaque moment plus pleinement habités. Un Mot sans l’autre, dialogue entre Lili Frikh et le psychanalyste Philippe Bouret aborde des sujets essentiels et traite entre autres choses de l’imposture radicale de la Littérature avec un grand L lorsqu’elle se réduit comme c’est souvent le cas à n’être plus qu’objet, fabrique ininterrompue de ces mèmes à travers quoi nos esprits aliénés s’imaginent exister. Imposture radicale aussi de la parole quand elle ne prend pas voix au plus fragile et plus risqué de l’être qui sait bien que les mots, que la langue réclament d’être éprouvés, à chaque instant recréés, pour se faire présence. Devenir signes vrais.

samedi 10 juin 2023

ANTHOLOGIE DÉCOUVREURS. PETITS RÉCÉPISSÉS POÉTIQUES. AUJOURD’HUI : ON NE CONNAÎT PAS CE PAYS DE JÉRÔME LEROY.

 

Je ne sais pas toujours comment remercier ceux qui amis ou inconnus ou simplement connaissances m'adressent leur livre quelles que soient les raisons pour lesquelles ils le font. Quand j’en trouve le temps et que bien entendu aussi les choses en valent la peine, je consacre une part de mon énergie à élaborer un compte-rendu attentif et le plus possible personnel que je publie sur ce blog. Mais personne, j'imagine, ne s'étonnera que je ne dispose pas des loisirs nécessaires pour tout lire et surtout rendre compte. Je le voudrais bien pourtant étant pas trop mal placé pour savoir que l'indifférence certes compréhensible à laquelle se heurte trop souvent son travail peut être, pour chacun, source d'amertume et de découragement.

dimanche 29 janvier 2023

ROYAUTÉ DE LA PAROLE. SUR LE DERNIER LIVRE DE DENISE LE DANTEC AUX ÉDITIONS SANS ESCALE.

Cliquer dans l'image pour lire l'ensemble des textes

Ne glosons pas trop longuement sur le dernier livre de Denise Le Dantec. Les poèmes qui le composent se lisent en effet dans une sorte d’évidence. Précisons cependant que ce recueil répond à son précédent intitulé Ô Saisons et que cette filiation rimbaldienne manifeste se retrouve tant dans l’intention de l’auteur que dans la nature illuminante ou lumineuse de ses vers.

vendredi 25 novembre 2022

ANTHOLOGIE DÉCOUVREURS. SHIFUMI DE LAURENT ALBARRACIN.

Cliquer pour ouvrir le PDF téléchargeable
  

Les amateurs de poèmes courts, j’imagine qu’il s’en trouve au moins autant sinon plus, que de poèmes longs, trouveront j’espère leur bonheur dans ces neuf shifumi – j’hésite à mettre ou pas un « s » - que j’ai retenus du dernier livre de Laurent Albarracin qui part donc de ce jeu bien connu emprunté au Japon qui lui a donné son nom. Chez nous le pierre, papier, ciseaux aura fini par supplanter la mourre, ce jeu du nombre illusoire des doigts qu’évoque dans L’Ermite, Guillaume Apollinaire. Oui, Guillaume, les humains savent tant de jeux ! Dont ceux qu’ils pratiquent avec les mots (nombre/nombril !), toutes les formes du langage, reportées sur la page, modulées par la voix, éclairées par l’esprit, sont loin d’être les moindres.

Au lecteur maintenant de jouer. Peut-être aussi d’arbitrer. S’il retrouve bien entendu la règle. Qui sans doute est extensive. Souple. L’art ayant quand même toujours besoin pour se parfaire, de liberté.