Chacun à notre place nous sommes les acteurs de la vie littéraire de notre époque. En faisant lire, découvrir, des œuvres ignorées des circuits médiatiques, ne représentant qu’une part ridicule des échanges économiques, nous manifestons notre volonté de ne pas nous voir dicter nos goûts, nos pensées, nos vies, par les puissances matérielles qui tendent à régir le plus grand nombre. Et nous contribuons à maintenir vivante une littérature qui autrement manquera à tous demain.
lundi 11 octobre 2021
vendredi 8 octobre 2021
jeudi 7 octobre 2021
mercredi 6 octobre 2021
lundi 4 octobre 2021
samedi 2 octobre 2021
ANTHOLOGIE DÉCOUVREURS. LA CONDITION DU POÈTE.
Texte extrait de La Fabrique à cercueils, éditions Maelström, Belgique.
vendredi 1 octobre 2021
ET VOICI LA CHANSON D’HÉLÈNE SANGUINETTI NOUS REVIENT CHEZ LURLURE !
Et voici la chanson d’Hélène Sanguinetti reparait aujourd’hui chez Lurlure. Et je me réjouis de retrouver cet ouvrage que j’avais salué à sa première sortie, en 2013, aux éditions de l’Amandier et d’ailleurs intégré à notre sélection pour le Prix des Découvreurs 2013-2014.
En voici sans en changer une ligne ce que j’en disais à l’époque sur mon blog.
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J'ai un jour dit qu'être écrivain c'est se sentir claustrophobe dans le langage des autres. On suffoque littéralement.
David Grosmann, entretien au Nouvel Observateur, novembre 2012
Pareille à rien[1], c’est ainsi qu’apparaîtra sans doute à beaucoup la poésie d’Hélène Sanguinetti, dans Et voici la chanson, ouvrage au titre a-priori trompeur si l’on attend par là quelque composition à la fois légère et facile, quelque jolie ritournelle simplement destinée à donner voix aux émotions les plus communes.
jeudi 30 septembre 2021
RENCONTRE AVEC ADA MONDÈS.
Mais pourquoi la littérature ? Quelle littérature aussi pour ces temps à venir qui risquent de chanter beaucoup moins qu’on ne l’espérait quand on n’avait pas encore pris conscience de l’insoutenabilité des modes de vie imposés à l’ensemble du monde par nos sociétés occidentales. Pourquoi faire rencontrer des écrivains vivants, des poètes, à des jeunes qui peinent à boucler leur programme, à maîtriser ce semblant de langue commune, de connaissances partagées dont on voudrait tant pouvoir dire que des années et des années d’école sont parvenues quand même à les équiper. Les questions souvent se bousculent en qui ne se contente pas d’une simple posture. A fini par comprendre l’urgence aujourd’hui qu’il y a de sortir des bons sentiments, des mirages, des lieux communs attrayants pour répondre collectivement, par un effort du plus grand nombre, aux défis que la vie, la survie, le vivant, lancent à nos consciences comme à nos volontés.