vendredi 25 février 2022

ANTHOLOGIE DÉCOUVREURS. GUILLAUME CONDELLO.


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NOUVELLES DU 24ème PRIX DES DÉCOUVREURS.


Il aurait normalement dû être le 26ème mais la COVID en aura décidé autrement nous contraignant à renoncer à l’attribution des prix 2020 et 2021. Ce n’est donc que le 24ème Prix des Découvreurs de la Ville de Boulogne-sur-Mer, que nous remettrons le mardi 24 mai prochain, à la Bibliothèque Municipale dite des Annonciades, de Boulogne, en partenariat avec le Marché de la Poésie qui depuis plusieurs années nous associe à ses Périphéries, de la DAAC de Lille qui nous accompagne quasiment depuis les origines et bien entendu des responsables culturels de la Ville de Boulogne qui nous a, il y a plus d’un quart de siècle, confié l’organisation et la gestion de cette opération.

Si, bien sûr, nous ne sommes actuellement pas en mesure de dire à qui, parmi les 7 auteurs en compétition, nous aurons le plaisir de remettre ce prix, nous pouvons d’ores et déjà informer de la participation à cette journée qui se terminera à partir de 18h30 dans les jardins de la Bibliothèque, par une Lecture sur l’herbe suivie d’un repas champêtre ouvert à tous, de deux auteurs choisis pour la qualité particulière de leur humour et de leur inventivité, Guillaume Marie, auteur d’Exposition de reptiles vivants paru l’an passé chez LansKine, qui viendra en compagnie de son éditrice, Catherine Tourné, et notre ami Dominique Quélen, auteur lui d’une vingtaine d’ouvrages dont le dernier La Gestion des espaces communs est sorti aux mêmes éditions.

L’après-midi sera réservée aux scolaires ainsi qu’aux professeurs de l’ensemble de l’Académie qui pourront se déplacer pour une série d’échanges autour de la poésie contemporaine, de son importance pour ce qui est de la formation des jeunes et leur ouverture à une parole non formatée, affranchie des clichés de toutes sortes, à l’écoute toujours des problématiques multiples du monde et de la connaissance de soi.


Nous publierons à cette occasion notre nouvelle sélection qui sera normalement l’occasion de célébrer notre 25ème édition. Dans un climat qui nous l’espérons sera redevenu beaucoup plus propice. Ces 2 dernières années ont beaucoup affecté nos programmes de rencontres et réduit sensiblement le chiffre de nos participations. Heureusement nous conservons l’essentiel de nos soutiens. C’est ainsi que nous nous réjouissons de la part active prise par la Maison de la Poésie de Rennes qui avec le concours de la DAAC de Rennes présente cette année un programme de rencontres ambitieux, avec Milène Tournier et Stéphane Bouquet, qui touchera 13 classes réparties sur l’ensemble du territoire breton. Merci à Lucie Desaubliaux de la Maison de la Poésie de Rennes et à Sylvain Guilbert de la DAAC, pour avoir mis sur pied cet impressionnant programme[1].

Nous faisons pour terminer le vœu que cette année encore si particulière, soit l’occasion de voir le travail de parole et l’exigence d’écoute et de partage qui lui sont intimement liées, vraiment replacés au cœur de la formation culturelle et artistique de notre jeunesse.

Nous y œuvrons.


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mardi 22 février 2022

VAGABONDAGE AUTOUR DE L’HISTOIRE DES AMOURS DE PSYCHÉ & DE CUPIDON. APULÉE, LA GALERIE DE CHANTILLY ET LE ROMAN DE LA FONTAINE.

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 C’est en tentant de mettre un peu d’ordre dans les innombrables photos qu’au cours de ces dernières décennies j’ai ramenées des lieux qu’il m’a été donné de découvrir, des expositions que j’ai décidé d’aller voir, des musées que j’ai fréquentés, que je suis retombé sur quelques images oubliées que j’avais prises de la Galerie dite de Psyché à Chantilly, séjour que j’ai d’abord aimé pour ses jardins avant d’être conquis par le bel espace muséal qu’également il abrite.

Y regardant alors de plus près, entraîné que je me suis trouvé aussi par la vagabonde curiosité qui me caractérise, je me suis pris à rassembler divers matériaux que j’ai éprouvé l’envie de partager. D’où ce livret d’une vingtaine de pages que les curieux auxquels je m’adresse auront j’espère plaisir à feuilleter.

lundi 14 février 2022

ROME. QUELQUES PHOTOS DE VASES « GRECS » QU’ON PEUT ADMIRER À LA VILLA GIULIA.

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 Où vous pourrez vous amuser à retrouver la célèbre hydrie du Peintre de Micoli représentant des pirates métamorphosés en dauphins (épisode relativement peu connu de la vie de Dionysos dont on verra encore une représentation en compagnie de silènes vendangeurs.), des coupes à yeux dont je redirai quelques mots plus tard. On ne manquera pas non plus de chercher la scène figurant Héraclès ramenant Cerbère à Eurysthée.

lundi 7 février 2022

BONNES FEUILLES. MORT D’UN CHARTREUX DE GÉRARD VINCENT.

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Ce n’est pas parce qu’il est comme moi d’origine boulonnaise ou que son personnage s’appelle Dambleteuse, du nom de la plage magnifique où nous aimons, l’un comme l’autre, régulièrement, nous promener, que je tiens aujourd’hui à saluer la récente publication du livre de Gérard Vincent, Mort d’un chartreux aux éditions du Rocher. Gérard Vincent aura passé sa vie professionnelle à s’occuper de livres, au service de la maison Gallimard. Mais surtout son existence, voyageuse, n’aura jamais manqué de se voir accompagnée par la lecture de toutes sortes de poètes chez qui il aura puisé de quoi affronter l’inquiétude en lui de l’existence. Sous le soleil noir du temps, naguère paru à l’Age d’homme, évoquait ainsi les figures hautement bouleversantes de Trakl, Mandelstam et Celan.

Avec Mort d’un chartreux, Gérard Vincent se coule cette fois dans la conscience, l’âme (?), d'un moine d’une petite soixantaine d’années, tout nourri lui aussi de poésie, qui suite à l’annonce d’un cancer incurable, affronte l’imminence de sa disparition prochaine, en tenant à conserver ses habitudes de vie cloitrée et en rédigeant le journal qui constitue la matière du livre. Comme l’écrit une critique du Figaro littéraire que nous reproduisons au début de nos extraits, « on ressort apaisé de cette lecture, hymne à la Vie simple, à la grande Vie ». Avec surtout, en ce qui nous concerne, une nouvelle fois la preuve, humaine, charnelle, existentielle, je ne sais comment dire, de l’importance sinon de la nécessité d’une certaine poésie. Pour qui cherche vraiment à élargir et mieux aimer la vie. Dans ce qu’elle a parfois aussi de dur et difficile à nous offrir.