dimanche 30 mai 2021

POÉSIE/PARTAGES N° 8. ELECTRO/CHOCS. TEXTES ET DESSINS DE LILI FRIKH.

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 J’ai découvert Lili Frikh grâce à cet ouvrage de la rumeur libre, Carnet sans bord, qu’il m’a paru à l’époque évident de retenir dans notre sélection du Prix des Découvreurs 2018-19. Depuis nos chemins se sont régulièrement croisés pour des rencontres qui à chaque fois m’auront bien convaincu que la voix de Lili Frikh, je veux dire par là sa profondeur de vie, son exigence, la singulière énergie qui l’anime avec toute la revendication d’être qui constamment la traverse, est une de celles dont nous avons le plus besoin pour comprendre à quel point la parole, les mots, que nous jetons souvent sans trop y penser sur le vide, doivent comme elle le fait, venir de bien plus loin, de bien plus près, que de l’intelligence abstraite, des sentiments préfabriqués, qui ne servent illusoirement, qu’à nous rassurer sur la fragilité de notre condition.  

Conçu à partir d’une série de textes soigneusement choisis et ordonnés par Lili Frikh, qui a puisé dans certaines de ses publications, Électro/chocs, illustré de plusieurs dessins réalisés par elle donnera aussi à entendre 5 morceaux, dont deux inédits, à retrouver sur YouTube en cliquant simplement sur les liens. C’est tout l’intérêt de ces publications numériques que de permettre un accès élargi à la sensibilité complexe de certains poètes-artistes et de leur permettre d’échapper aux limites de l’édition traditionnelle sur papier. Merci donc à Lili Frikh pour cette confiance accordée.

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jeudi 20 mai 2021

CAHIER D’EXTRAITS PRIX DES DÉCOUVREURS 2021-22. ET PUIS PRENDRE L’AIR D’ÉTIENNE FAURE AUX ÉDITIONS GALLIMARD.

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 Second de nos Cahiers d’accompagnement pour le Prix des Découvreurs 2021-22, le document que nous mettons aujourd’hui en ligne est consacré à l’ouvrage d’Étienne Faure, intitulé Et puis prendre l’air. Publié par Gallimard ce livre se situe dans la droite ligne de l’idéal défini par Baudelaire dans ses Petits Poèmes en Prose, celui d’« une prose poétique, musicale sans rythme et sans rime, assez souple et assez heurtée pour s'adapter aux mouvements lyriques de l'âme, aux ondulations de la rêverie, aux soubresauts de la conscience ». Et comme chez son illustre prédécesseur si ce recueil brosse bien comme une série de tableaux de notre vie moderne, il n’en est pas moins aussi l’occasion d’exprimer la nostalgie de tout ce qui avec le temps, les temps, s’il n’a pas disparu, s’en va disparaissant. À commencer par les mots, les tournures, aujourd’hui délaissées que c’est un régal ici, au détour de la phrase de voir revivifiés.

Il sera, je pense, intéressant de faire réfléchir notre curieuse jeunesse à cette profondeur de langue, à sa capacité aussi d’entrecroiser tant de plans de réalité, intérieures comme extérieures. De donner ainsi, aussi bien à voir, à sentir, qu’à réfléchir et à rêver. Comme c’est le cas encore avec son medium propre du beau travail de Rémi Tournier qui a bien amicalement accepté d’accompagner les extraits que nous avons choisis de certaines de ses photographies.

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lundi 17 mai 2021

CAHIER D’EXTRAITS PRIX DES DÉCOUVREURS 2021-2022. PAYSAGES CUBAINS AVEC PLUIE D’ADA MONDÈS AUX ÉDITIONS DU PETIT VÉHICULE.

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 Suite à la publication de notre sélection pour l’édition 2021-2022 du Prix des Découvreurs, nous avons le plaisir de mettre en ligne le tout premier Cahier d’accompagnement consacré au livre d’Ada Mondès, Paysages cubains avec pluie  – Paisajes  cubanos con lluvia, paru aux éditions du Petit Véhicule.

Les divers Cahiers que nous mettrons progressivement en ligne sont conçus pour permettre à l’ensemble des jeunes qui participeront à notre opération de découvrir facilement et de façon attractive, l’ensemble des ouvrages sélectionnés à travers un choix significatif d’extraits. Les illustrations nombreuses qui les accompagnent ne sont pas destinées à faire joli mais à fournir outre des éléments supplémentaires de compréhension, quelques pistes pouvant donner lieu en classe à des parcours d’Éducation Culturelle et Artistique (les fameux EAC).

Le Prix des Découvreurs comme son nom l’indique a effectivement pour vocation de permettre à ceux qui y participent la plus large ouverture possible aux univers poétiques mais aussi artistiques contemporains. Il tient également à montrer à quel point la poésie d’aujourd’hui peut constituer mieux que la télévision « une fenêtre ouverte sur le monde ». Ainsi, le Cahier d’une dizaine de pages que nous consacrons à Ada Mondès, propose une réflexion sur le  voyage et sur l’ensemble des clichés qui lui sont associés, opposant à partir de l’évocation de Cuba que nous livre l’auteur, la réalité complexe et souvent misérable de ce lieu à l’ensemble des représentations grossières que cherche à nous en donner l’industrie touristique. Et les professeurs qui voudraient utiliser ce Cahier à des fins pédagogiques y trouveront, notamment en suivant les liens que nous proposons[1], toutes sortes de possibilités pour stimuler la curiosité et l’ouverture d’esprit de leurs élèves.

Pour terminer, rappelons que notre association se propose de mettre en relation les élèves avec les auteurs qu’elle sélectionne. Ces derniers peuvent pour la plupart se rendre dans les classes, voire si cela n’est pas possible pour des raisons financières, échanger par les moyens virtuels que chacun a pu apprendre à apprivoiser au cours de ces derniers mois.

 Contact : lesdecouvreurs@orange.fr / 07 68 73 53 47

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[1] On trouvera par exemple à voir et écouter une vidéo dans laquelle le comédien Fabrice Lucchini lit le célèbre poème de Baudelaire Le Voyage, sur un fond d’images d’archives, à caractère très illustratif mais d’une très grande richesse. On pourra faire alors réfléchir les élèves à cette notion d’illustration en comparant le choix fait dans cette vidéo à celui effectué par les éditions du Petit Véhicule avec les images de Josette Digonnet qui accompagnent le livre. Le lecteur aura aussi l’occasion d’entendre Ada Mondès lire sur scène ses propres œuvres, répondre à divers entretiens tout en écoutant la superbe musique du groupe Buena Vista Social Club. De là peut-être aussi aura-t-il envie de voir le film que lui a consacré Wim Wenders. Puis de lire, outre bien sûr ce chef-d’œuvre de la littérature mondiale qu’est le Vieil homme et la mer d’Hemingway, quelques auteurs cubains ne serait-ce que le grand Alejo Carpentier, voire l’un ou l’autre de ces poètes que cite Ada Mondès à l’intérieur de son livre…

 

dimanche 16 mai 2021

POÉSIE À HAUTEUR D’HOMME. SUR LE DERNIER NUMÉRO DE LA REVUE CONTRE-ALLÉES.

Plaisir aujourd’hui de parcourir le dernier numéro de la revue Contre-Allées qui derrière le caractère disons minimaliste de sa forme : un ensemble d’une douzaine de feuilles A4, plié puis agrafé, qui n’a rien au premier regard d’un bel objet de collection, livre depuis des ans et des ans des textes que bien des publications sur papier glacé, au graphisme avantageux, pourraient lui envier. C’est que les personnes qui la dirigent, Romain Fustier en particulier et Amandine Marembert, sans compter sans doute les membres de leur rédaction Emmanuel Flory, Armelle Leclercq et Aurélien Perret, que je n’ai malheureusement pas la chance d’avoir pu rencontrer, s’y connaissent en matière de poésie. De poésie durable, veux-je dire, c’est-à-dire de poésie qui parle à la plupart des lecteurs que nous sommes. Étant d’abord humainement, charnellement, mais aussi culturellement et en langue, habitée. Il est bon que de telles publications qui assurent le partage attentif et régulier d’une poésie à hauteur d’homme (pardonnez-moi de continuer à considérer ce dernier terme dans son acception neutre d’espèce, indépendante de toute signification genrée) existe et continue d’exister entretenant ainsi cette « effervescence incessante » dont parle Romain Fustier dans un avant-propos dont je partage pour l’essentiel tant la généreuse vision que l’élan combatif.

vendredi 14 mai 2021

RECOMMANDATION DÉCOUVREURS. EXPOSITION DE REPTILES VIVANTS CHEZ LANSKINE.

Dommage sans doute que ce dernier livre ne me soit parvenu que ces tout derniers jours. Il aurait fait sûrement un bon candidat pour entrer dans notre nouvelle sélection du Prix des Découvreurs. Qu’à cela ne tienne, on retrouvera sûrement la poésie décapante et singulière de Guillaume Marie dans une prochaine sélection. En attendant je ne peux qu’encourager ceux qui nous font confiance à aller voir du côté de cet auteur qui me semble savoir aborder les questions les plus graves avec toute la liberté et la baroquerie de ton auxquelles notre époque est en train de s’habituer. Pour le meilleur parfois. Et pour le pire.

LIRE UN EXTRAIT SUR LA CORRIDA.


 


 

AUDACE ET GÉNÉROSITÉ. SÉLECTION 2021-2022 DU PRIX DES DÉCOUVREURS.

 

Détails des fresques de l’artiste lithuanien Petras Repšys à l’Université de Vilnius

C’est avec un peu d’avance finalement que nous publions aujourd’hui la sélection pour l’édition 2021-2022 du Prix des Découvreurs.

Comme nous l’avons déclaré à de nombreuses reprises, nous ne prétendons pas à travers cette sélection établir la liste des meilleurs ouvrages de poésie parus au cours de ces derniers mois. Notre ambition est autre. Elle consiste seulement à proposer aux jeunes à qui elle est destinée un ensemble de textes dont la diversité leur permettra facilement de comprendre combien aujourd’hui est ouvert l’éventail des possibilités par lesquelles chacun peut se mettre à relier ses paroles à sa vie. À moins que ce ne soit ses vies à sa parole.

jeudi 6 mai 2021

TOUT SAVOIR SUR LE PRIX DES DÉCOUVREURS.

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Nous lancerons dans les semaines qui viennent l’édition 2021-2022 du Prix des Découvreurs qui nous l’espérons connaîtra un dénouement plus heureux que ceux que viennent de connaître les deux éditions précédentes que la Covid aura empêchées d’aller jusqu’à leur terme.

Notre sélection est presque achevée et sera rendue publique avant le 31 mai prochain. Pour inciter les enseignants à s’inscrire le plus tôt possible à notre opération nous publions aujourd’hui cette brochure qui leur donnera toutes les raisons de rejoindre la grande équipe des découvreurs d’art et de poésie que nous appelons de tous nos vœux à voir, à travers leur engagement, sans cesse s’élargir.

S’inscrire à notre opération n’a jamais été plus simple. Y participer jamais aussi nécessaire.

Pour télécharger la brochure, cliquer sur ce lien : TELECHARGER

mardi 4 mai 2021

POÉSIE/PARTAGES N° 7. POÈMES CHOISIS DE THIERRY METZ ACCOMPAGNÉS DE PHOTOGRAPHIES D’ODILE ROBINOT.

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Oui, j’ai découvert les photographies d’Odile Robinot sur Facebook. Qui n’est pas que le simple déversoir des frustrations narcissiques qu’on connaît. Et se prête heureusement aussi à d’autres types nourrissants de rencontres. Mais comme rien ne me semble pire aujourd’hui que de s’installer à demeure dans le pur virtuel, de ne tisser de liens qu’abstraits, théoriques, immatériels, quand il m’a fallu songer à trouver un artiste pour accompagner de ses images le Cahier que j’envisageais de consacrer à l’un de ces poètes[1] que je propose régulièrement à l’attention de ceux qui veulent bien me faire un peu confiance, j’ai pensé à cette Odile Robinot qui me semblait avoir la forme de sensibilité qui me paraît nécessaire à la réalisation d’un travail de ce genre. Au téléphone nous avons donc parlé. Nous sommes découverts des points communs. Géographiques, poétiques ainsi que des affinités de caractère. Et c’est ainsi qu’échangeant, pour le pur plaisir d’échanger et d’apprendre à se connaître et sans que je me souvienne du cheminement qui a pu y conduire, je me suis retrouvé à lui proposer de me faire parvenir la matière d’un Cahier consacré à un poète auquel je n’avais pas pensé mais dont je sais à quel point certains de mes amis le vénèrent.

Aujourd’hui donc, j’ai le plaisir d’inviter tous ceux qui s’intéressent à ce blog à découvrir ce nouveau Cahier numérique de Poésie en Partages consacré à Thierry Metz ainsi qu’au travail photographique d’Odile Robinot qui l’accompagne. Odile Robinot pour qui la poésie constitue depuis longtemps un espace privilégié de relation au monde qui l’entoure a effectué la sélection des textes qu’elle a choisi de faire résonner avec ses propres photographies. Ce n’est pas à moi naturellement de juger ici du résultat de ce travail mais je suis sûr qu’il saura toucher la plupart de ceux qui auront la curiosité de s’y pencher. Comme je suis sûr que seront nombreux ceux qui auront plaisir à constater que la voix de ce beau poète que fut Thierry Metz, bien au-delà de sa disparition, continue de se faire entendre. Et d’être partagée.  

LIRE LE CAHIER AVEC CALAMEO

[1] En l’occurrence il s’agissait de Camille Loivier dont on découvrira bientôt le Cahier que nous lui consacrons, acompagné lui aussi des photos d’Odile Robinot.