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« C’est pas l’affaire privée de quelqu’un, écrire. C’est vraiment se
lancer dans une affaire universelle. Que ce soit le roman, ou la philosophie.
» Ce n’est certes pas le livre d’Alice Ferney, Le Règne du vivant, qui vient d’être réédité en Poche après sa
publication en 2014 aux éditions Actes Sud, qui donne tort au propos que Gilles
Deleuze aura tenu dans son Abécédaire, confronté
à la lettre A de Animal.
Court, prenant, engagé, le livre d’Alice
Ferney qui s’insurge contre l’accaparement et la destruction par les humains de
l’espace naturel qu’ils se révèlent incapables de partager vraiment avec toutes
les autres formes de vie, mérite d’être proposé aux jeunes qu’il est en mesure
de sensibiliser à l’usage que nos sociétés dîtes avancées font du monde dont
elles s’estiment toujours, pour reprendre l’expression bien connue de
Descartes, « comme maîtres et possesseurs ».